Quand l’histoire se répète… Une fois encore, Maxime Bouet (Etixx – Quick Step) a échoué dans sa quête de succès sur la Vuelta, jeudi. Il y a un an, déjà lors de la 12e étape du Tour d’Espagne, il s’était fait reprendre à 400 mètres de ligne d’arrivée, du côté de Lleida. Cette fois, à Bilbao, le « Blond » n’a pu revenir sur Jens Keukeleire (Orica – BikeExchange). Deuxième : la plus mauvaise place. A croire qu’il est maudit… « Le problème que j’ai c’est que je ne crois pas en moi. J’ai lancé mais pas pour gagner, je voulais faire une place. Je n’ai pas cru en moi, je suis débile… » Pour rappel, en 2017, il portera le paletot de Fortuneo – Vital Concept.

Plus les jours passent, plus Alberto Contador (Tinkoff) se veut lucide sur ses capacités du moment. Hier, dans l’ultime ascension de l’Alto el Vivero (4,2 km à 8,5%), il a tenté sa chance. Puis, il s’est rassis sur sa selle, trop rapidement avalé par le wagon des favoris. « C’est le premier jour que je me sens au maximum, confiait-il à Bilbao. Il est vrai que ça me coûte beaucoup de partir chaque jour sans avoir un gros objectif mais il faut être réaliste, j’ai un retard trop important sur Chris Froome, Nairo Quintana ou encore Alejandro Valverde ».

Nairo Quintana (Movistar) n’a pas tremblé lors de la 12e étape. Même quand il a vu s’en aller deux des lieutenants de Chris Froome : Peter Kennaugh et David Lopez. « Je n’étais pas inquiet de la présence des deux Sky à l’avant, expliquait-il une fois descendu du podium. Nous sommes restés calmes en contrôlant sur le plat avec deux coureurs, Imanol (Erviti) et Rory (Sutherland), et nous nous sommes ensuite mêlés à la lutte pour la victoire finale ». Tout simplement.

Jean-Christophe Péraud (AG2R – La Mondiale) attend patiemment son heure, en embuscade (16e, à 6’59 de Nairo Quintana). « Jusqu’à présent, hormis aux lacs de Covadonga (lundi dernier), nous avons eu essentiellement des étapes de puncheurs avec des ascensions très courtes. J’attends impatiemment les étapes dans les Pyrénées ou ça se fera à la moelle ». Ça tombe bien, les Pyrénées, c’est demain !

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L’étape du jour :

Bilbao – Urdax Dantxarinea (213,4 km). « Casse-pattes », voilà le résumé de cette 13e étape de la Vuelta, la plus longue de cette édition. Sur le profil, seules quatre ascensions de 3e catégories sont répertoriées : l’Alto Monte Igueldo (5,3 km à 6,2 %), l’Alto de Aritxulegi (6,2 km à 6,5 %), l’Alto Aguiña (5 km à 6,2 %) et le Puerto de Lizaieta (7,2 km à 4,7%). Pour autant, le final, à la frontière avec la France, sera bien plus difficile qu’il n’y paraît : un terrain de jeu idéal pour les baroudeurs… Avant de se frotter à l’étape reine du Tour d’Espagne, celle d’Aubisque, dès samedi.