Elia Viviani n’en croit pas ses yeux | © AFP
Elia Viviani (Quick-Step Floors), vainqueur de la 10e étape :
« Je pense que c’est l’un des meilleurs sprints que l’on a réalisé cette saison. Peut-être même le meilleur. On sortait de deux sprints qui n’avaient pas fonctionné pour nous. Je n’ai jamais été en position de sprinter lorsque Valverde a gagné la huitième étape et on a fait une erreur le jour où j’ai fini troisième, sur la sixième étape. Là, tout a été parfait. Il est facile de préparer un train à l’entraînement, mais ensuite, il est très difficile d’appliquer cela en course. Aujourd’hui, j’ai sprinté à près de deux cents mètres de l’arrivée. Si j’ai les jambes, c’est impossible de perdre dans ces conditions. J’ai toujours rêvé de remporter autant d’étapes que possible sur les Grands Tours. Maintenant, j’en ai cinq sur le Giro et deux à la Vuelta et je veux profiter de ce train pour continuer à gagner jusqu’à la fin de la course. Il reste trois étapes pour les sprinteurs et je veux gagner à Madrid. Mais il faut voir aussi si je peux survivre à la vingtième étape. »
Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), leader du classement par points :
« C’était une étape relativement calme, qui s’est terminée sur un sprint, comme prévu. Les gars ont encore fait un super travail et dans la côte, à trente kilomètres de l’arrivée, ils ont imprimé un gros rythme devant pour essayer de faire exploser le peloton. J’ai donné le maximum et même si je finis deuxième, j’ai récupéré le maillot vert. Je suis heureux et je vais essayer de le garder aussi longtemps que possible. Le sprint était très rapide, et ce n’est pas ce qui me convient le plus. Il y avait vent dans le dos, et pas de rond-point ou de passages techniques pour nous ralentir. Je pense qu’Elia (Viviani) est plus rapide que moi pour ce genre de sprints. Oui, je suis encore deuxième de l’étape. C’est la troisième fois sur cette Vuelta. Mais c’est comme ça. Chaque course est différente. Évidemment, je ne suis pas dans la meilleure forme en ce moment. Je continue de progresser. Je ne pense pas avoir ma chance demain, c’est une journée pour l’échappée. Il faudra voir l’étape suivante. »
Simon Yates (Mitchelton-Scott), porteur du maillot rouge de leader :
« Tout s’est passé à peu près sans difficulté jusqu’aux quinze derniers kilomètres. J’ai dû heurter quelque chose sur le bord de la route. J’ai eu deux crevaisons donc ça a rendu les choses un peu plus nerveuses mais on a réussi à contrôler la situation. Quand j’avais gagné à Luintra (en 2016), je me souviens que c’était une journée difficile. Il avait fait chaud, les routes étaient casse-pattes. Je m’attends à quelque chose de similaire demain (aujourd’hui). C’était la première fois que je disputais un Grand Tour avec le classement général comme objectif et j’avais terminé sixième. Je pense que je progresse tous les ans pour essayer de m’imposer et on va voir ce que je peux faire avec ce maillot rouge. »
Une 11e étape promise aux baroudeurs ? | © Vuelta
Une 11e étape promise aux baroudeurs ?
Mercredi, place à la moyenne montagne, pour la plus longue étape de cette 73e édition de la Vuelta : 207,8 kilomètres reliant Mombuey à Ribeira Sacra Luintra. Si les favoris ne se lancent pas dans de grandes offensives, les baroudeurs du peloton pourraient profiter des quatre difficultés au programme – Le Puerto del Padornelo (5,7 km à 5,3 %), l’Alto de Covelo (9,5 km à 4%), l’Alto do Trives (10,5 km à 4,6 %) et l’Alto del Mirador de Cabezoas (8,8 km à 4,3 %) – pour s’offrir la victoire dans les rues de Ribeira Sacra Luintra.