En groupe, les courreurs traversent les villages, passent des arches à l’image de celles du Giro, saluent les supporters venus en nombre sur les bords de la route, comme sur l’Eroïca. Le « sommet » de l’ambiance se situe sur le dernier kilomètre de la difficulté numéro quatre : la Barbotto, ses 5,5 kilomètres, ses 372 mètres de dénivelés et ses 6,9 % de pente moyenne. Mais surtout, un ultime kilomètre annoncé à 18 % de moyenne.
Si les altitudes sont basses, le maximum est atteint à 791 mètres, sur le col numéro sept : le Monte Puglian, avec des passage à 12%. Au total, les montées font 89 kilomètres, soit 43 % du parcours du Gran Fondo. Et c’est bien la répétition des difficultés qui fait la réputation de l’épreuve et son succès, année après année, tant auprès des italiens, que des étrangers. La Nove Colli, c’est 52 nations représentées, dont 439 Allemands, 139 Belges, 183 Britanniques, 296 Suisses ou encore 129 Autrichiens. Et parmi ces participants, 15% de femmes en plus ont été présentes, soit le nombre record de 832 athlètes inscrites.
L’arrivée de cette Nove Colli est à la hauteur de l’évènement. Toutes les finisheuses reçoivent une médaille, comme les hommes, et une rose, un geste sympathique, que n’a pas manqué de saluer la foule. A l’arrivée, une fois l’arche passée, dans le parc à vélo, une pasta party géante à l’Italienne avec Penne à la tomate, viande, entrée, glace, bière, vin et café, est dégustée savoureusement par l’ensemble des courreurs.
Succès cette année encore, la 48ème édition de la Nove Colli repartira l’an prochain avec 1000 femmes au départ, en attendant la 50ème édition anniversaire, en 2020, qui s’annonce grandiose. L’objectif ? Que le grand parcours de cette cyclo « hors-norme » soit celui d’une étape du Giro.
R.B.