Richard Virenque. L’information a fuité avant l’officialisation qui devait être faite dans trois semaines. Richard Virenque va redevenir l’égérie de la marque Festina, la marque de montres dont il avait porté les couleurs entre 1993 et 1998, l’année du scandale. Quinze ans après leur rupture, Virenque et Festina vont donc s’associer à nouveau. L’ex grimpeur varois vantera les mérites des montres andorranes dans une campagne publicitaire internationale lancée le mois prochain. « Malgré le scandale passé, j’ai toujours eu de bonnes relations avec le patron de Festina Miguel Rodriguez, a précisé Richard Virenque dans un communiqué. Nous nous sommes séparés par la force des choses, mais notre relation est intacte quinze ans après. Mon retour, c’est aussi une belle histoire entre deux hommes. Et puis il ne faut pas oublier sa passion pour le vélo. »
Riccardo Ricco. Depuis le 19 avril 2012, Riccardo Ricco purge une suspension de douze ans infligée par le Comité Olympique National Italien (CONI) après ses derniers fracas. En février 2011, celui qui avait déjà été sanctionné pour dopage s’était présenté aux urgences dans un état critique après s’être réinjecté son propre sang, qu’il conservait dans son réfrigérateur. Arrivé mourant sur le brancard, il avait confessé ses actes aux médecins urgentistes qui étaient parvenus à le tirer d’affaire. Depuis, Riccardo Ricco conteste cette version des faits. C’est pourquoi il avait saisi le TAS après sa condamnation, dans l’espoir une fois encore de retrouver une place dans le peloton. Pour espérer une cassation du jugement, il avait laissé supposer des irrégularités dans la procédure. Le Tribunal Arbitral du Sport n’a pu valider les insinuations de Riccardo Ricco et a par conséquent confirmé hier sa suspension jusqu’au printemps 2024.
Andy Schleck. Le Luxembourgeois Andy Schleck (RadioShack-Leopard) n’avait plus franchi la ligne d’arrivée d’une course depuis dix mois. Jeudi à Camaiore, le cadet de la fratrie a souffert, lâché à 20 kilomètres de l’arrivée, mais a rejoint l’aire d’arrivée pour boucler sa première épreuve. Certes, Andy Schleck a terminé dans le gruppetto, mais en rompant avec cette spirale infernale, il entend retrouver la confiance qui lui fait défaut. Lanterne rouge du Tour Down Under avant son abandon sur ennui mécanique, Andy Schleck avait abandonné le Tour Méditerranéen avant le terme de la première étape en raison d’une infection respiratoire. Il avait ensuite renoncé au Tour du Haut Var. Il n’a à présent plus une minute à perdre alors que son programme l’annonce sur les Strade Bianche, Tirreno-Adriatico, le Critérium International et le Tour du Pays Basque.
MTN-Qhubeka. C’est la première équipe africaine de ce niveau, inscrite en 2ème division pour la première fois cette année. L’équipe sud-africaine MTN-Qhubeka porte le nom d’un projet destiné à développer les communautés rurales d’Afrique grâce aux dons de bicyclettes en contrepartie du travail effectué pour améliorer l’environnement. La marque Trek a été séduite par cette action. Aussi lance-t-elle un programme de personnalisation baptisé Project One afin d’aider à offrir des vélos aux enfants africains. Pour chaque vélo Trek Madone ou Domane vendu aux couleurs de l’équipe MTN-Qhubeka, Trek fera un don de 200 dollars à Qhubeka. En achetant ce vélo, les cyclistes en achèteront en réalité deux : l’un pour eux et l’autre pour un enfant dans la campagne sud-africaine qui lui permettra d’aller à l’école, de porter de l’eau potable ou d’autres fournitures, et ainsi augmenter ses chance de créer une vie meilleure.
Giro. Il y aura vingt-trois équipes, exceptionnellement, au départ du prochain Tour d’Italie. C’est ce qu’ont confirmé ses organisateurs après avoir reçu une dérogation leur permettant de recevoir les dix-neuf équipes du WorldTour plus les quatre formations invitées le 8 janvier dernier (Androni Giocattoli, Bardiani Valvole-CSF Inox, Colombia et Vini Fantini-Selle Italia), avant que le Team Katusha ne soit réintroduit dans le circuit mondial. Une décision qui avait offusqué le directeur du Giro Michele Acquarone, qui a estimé à 150 000 euros le coût d’une vingt-troisième équipe dans son peloton au mois de mai. Il y aura finalement une place pour 207 coureurs ! En revanche les Tours de France et d’Espagne, qui n’ont pas encore communiqué leurs invitations, devront bel et bien se priver d’une wild-card, leur plateau restant limité à vingt-deux équipes.