Alexander Foliforov (Gazprom-RusVelo), vainqueur-surprise du cronoscalata du Giro, sa première victoire chez les pros. « J’étais très nerveux dans les dernières minutes de l’étape alors que je regardais la télévision. Je pensais que Steven Kruijswijk allait remporter l’étape. Je ne réalise toujours pas que j’ai remporté une étape du Tour d’Italie. Les chronos en côte sont ma spécialité. J’ai remporté un contre-la-montre similaire au GP de Sochi d’une distance de 10,3 kilomètres l’an dernier. J’ai également terminé 5ème d’un contre-la-montre comme celui-là au Tour de la Vallée d’Aoste derrière Fabio Aru, Kenny Elissonde, Joe Dombrowski et Ilnur Zakarin alors que je n’avais que 18 ans. Cette victoire est très importante pour l’équipe, les sponsors et moi. Il faut garder à l’esprit que nous avons reçu une invitation. Cela montre que nous pouvons nous battre pour les victoires d’étape. »

Michele Scarponi (Astana), homme de confiance de Vincenzo Nibali. Son ennui mécanique lui coûte 2’10 » sur Steven Kruijswijk. « Le contre-la-montre ne s’est pas déroulé comme nous l’espérions. Je pense que Vincenzo avait dépensé beaucoup d’énergie la veille et qu’il a payé les efforts qu’il a consentis. Le Maillot Rose est très fort et mérite sa première place. Mais nous croyons encore à la force de Vincenzo, un homme fort, un champion. Nous allons maintenant essayer de durcir la course de loin, pas seulement à proximité de l’arrivée. »

Steven Kruijswijk (Team LottoNL-Jumbo), dont la performance lui permet de conforter son maillot rose. « C’est une journée historique pour moi. J’ai perdu l’étape d’un rien, mais j’ai gagné plus de temps que je ne pouvais l’espérer sur mes rivaux. Je n’aurais jamais pensé être en tête à la fin du week-end. Je suis dans la forme de ma vie. Comme il s’agissait d’un contre-la-montre de 30 minutes, je devais partir vite pour ne pas perdre de temps au départ. J’ai trouvé mon rythme même si les deux derniers kilomètres étaient difficiles. Je n’ai pas encore gagné le Giro, mais je compte me battre pour le maillot rose jusqu’à la fin. J’ai foi en mon équipe, même si Chaves, Nibali et Valverde sont tous dangereux. Je ne connais pas précisément les deux prochaines étapes de montagne, mais les deux dernières seront exigeantes en raison de l’altitude. »

Alejandro Valverde (Movistar Team), qui a relevé la tête, 3ème du contre-la-montre, après sa débâcle dans l’étape-reine. « L’étape de la veille n’était ni bonne ni mauvaise, c’était simplement un jour moyen. Je ne suis simplement pas habitué à courir en altitude aussi longtemps. Je ne me sentais pas moi même, mon corps s’est comporté de manière étrange, j’étais presque étourdi. La 15ème étape était complètement différente, je suis satisfait d’avoir retrouvé mon niveau. Nous sommes encore là pour la bagarre. Il reste encore tant de choses à faire sur ce Giro. Des écarts peuvent être créés n’importe où. »


Devenez Maillot Rose des pronostiqueurs ! Tout au long du Giro, pronostiquez chaque jour avant 14h00 sur le vainqueur de l’étape à venir. Le plus régulier à l’issue des vingt-et-une étapes se verra remettre un maillot rose Santini.


L’image du jour : des milliers de cyclosportifs dans les montagnes du Frioul

Plus de 1500 cyclosportifs ont pris le départ du Granfondo Giro d’Italia, qui suit le même principe que l’Etape du Tour sur la Grande Boucle. La 13ème étape tracée dans les montagnes du Frioul avait été choisie pour l’événement. Les participants avaient le choix entre deux parcours. Celui de 140,1 kilomètres empruntait les quatre montées domptées par Mikel Nieve quelques jours plus tôt (Matajur, Crai, Cima Porzus et Valle). Celui de 82,4 kilomètres écartait les deux derniers cols. Évidemment, la fête s’est terminée par une gigantesque pasta-party. Quoi de plus normal de l’autre côté des Alpes ?