Mark Cavendish. Vainqueur plutôt net hier au Danemark, non loin de là où il est devenu champion du monde l’été dernier, Mark Cavendish (Team Sky) a déclenché le compteur de victoires. Il espère en obtenir un maximum ces jours prochains. « Je compte six étapes qui peuvent se terminer au sprint. Je ne dis pas que je peux gagner les six mais je vais tenter d’en gagner un maximum, a fait savoir le Britannique. Les gars ont fait du super boulot pour contrôler la course. Nous avons sur ce Giro un mixe entre la vieille garde et de nouveaux coureurs. J’ai déjà beaucoup couru avec Hunt et Eisel, en revanche je n’avais encore jamais travaillé avec Kennaugh. Tout le monde a bien bossé et nous sommes restés unis comme une équipe. Mes coéquipiers m’ont placé exactement là où je leur avais demandé de le faire, ça m’a permis de gagner. »
Chutes. Une chute est survenue hier dans le dernier virage de l’étape qui se concluait à Herning. C’est Théo Bos (Rabobank) qui est allé à la faute. Il raconte. « Nous étions exactement là où nous souhaitions être, a raconté le Hollandais volant, qui se trouvait alors dans la roue de son poisson-pilote Mark Renshaw. Mais dans le virage on a fait un écart et j’ai touché la roue arrière de Mark. J’ai fait un vol plané. » Dans sa chute survenue aux premiers rangs du peloton, Bos a entraîné quelques coureurs dont Andrea Guardini (Farnese Vini-Selle Italia) et Alexander Kristoff (Team Katusha). Si Théo Bos se plaignait du dos, ce qui pourrait compromettre ses plans ces jours prochains, les autres ont pu regagner l’arrivée sans trop de bobos. Finalement, la principale victime du jour fut José Serpa (Androni Giocattoli), tombé seul à une trentaine de kilomètres du but et qi souffre d’une fracture du quatrième métacarpe de la main gauche.
Taylor Phinney. La première journée en rose de Taylor Phinney (BMC Racing Team) n’a pas été… toute rose. Victime d’une chute à 8 kilomètres de l’arrivée, il s’est relevé avec de légères égratignures au côté droit et une chaîne délogée. « J’ai touché d’autres roues et j’ai perdu l’équilibre, me retrouvant à terre, a expliqué le jeune Américain. Je me suis très vite relevé mais je n’arrivais pas à remettre ma chaîne. J’ai dû fournir un effort similaire à un second contre-la-montre ! Un court instant, j’ai eu très peur de perdre le maillot. J’ai eu une montée d’adrénaline. » Il est revenu dans le peloton 4 kilomètres plus loin au prix d’une course-poursuite furieuse. « Là, je n’ai pas vraiment pu lâcher un soupir de soulagement car j’étais encore à l’arrière du peloton et qu’il aurait pu se diviser en deux. Et puis il y a eu une chute à 500 mètres de la ligne, quelle journée ! »
L’étape du jour :
3ème étape : Horsens-Horsens (190 km). Dernière des trois journées du Giro au Danemark, cette troisième étape se déplace à Horsens pour une course un petit peu atypique qui verra les coureurs réaliser deux grandes boucles autour d’Horsens (45 kilomètres au sud puis 100 kilomètres au nord) avant d’en finir par trois boucles d’un circuit de 14,3 kilomètres qui ne sera pas sans rappeler des souvenirs aux protagonistes des derniers Championnats du Monde, sur un parcours relativement semblable. L’arrivée est prévue aux alentours de 16h00, soit une heure et demie plus tôt que d’ordinaire, en raison du transfert qui attend les coureurs vers l’Italie. Cette étape pour sprinteurs sera dédiée à la mémoire de Wouter Weylandt, tragiquement décédé le 9 mai 2011 sur le Tour d’Italie, et dont le dossard 108 n’a cette année pas été attribué.