Une étape offrant un terrain varié avec un final exigeant qui mettra immédiatement les leaders en valeur. Le parcours part de la côte vers l’intérieur des terres et la capitale depuis le col de Gracen avec un circuit final permettant la double ascension de Surrel avec des pentes à plus de 10% dans la première partie.
Contre-la-montre pour spécialistes. Des moyennes assez élevées sont à prévoir compte tenu de la configuration des routes très rapides, entrecoupées seulement de demi-tours ou de virages serrés qui imposeront des relances régulières. Une courte montée en milieu d’étape précède le final à vive allure.
3ᵉ étape (11/05) : Valona → Valona (160 km)
Une étape mixte avec de nombreuses montées et descentes dans les trois premiers quarts du parcours, avant deux nouvelles ascensions significatives, dont la seconde sur plus de 10 km au-dessus de 1000 m. Très longue descente vers Vlora, où un sprint est attendu.
4ᵉ étape (13/05) : Alberobello → Lecce (187 km)
Une étape favorable aux sprinteurs, qui n’auront à affronter qu’une petite aspérité au départ, avant d’emprunter de lignes droites très rapides, parsemées d’agglomérations. Un sprint massif est attendu sur le circuit final.
5ᵉ étape (14/05) : Ceglie Messapica → Matera (144 km)
Troisième étape qui peut favoriser les grosses cuisses, à condition de surmonter les défis du jour. Cela s’est parfois joué à peu de choses mais, jusqu’à présent, les sprinteurs ont toujours régné à Matera. La première partie est rapide, sur la côte de Metaponto, avant de rentrer dans les terres avec plusieurs montées pour atteindre le final, en descente.
6ᵉ étape (15/05) : Potenza → Napoli (226 km)
Arrivée à Naples, où un sprint massif est attendu. Longue étape à travers la haute Basilicate et Irpinia avant d’arriver dans la région de Naples, de contourner le Vésuve et de se diriger vers le golfe et la via Caracciolo.
7ᵉ étape (16/05) : Castel di Sangro → Tagliacozzo (168 km)
L’étape des Apennins offre la première arrivée au sommet, après une journée courte et intense, avec de nombreuses difficultés : Roccaraso d’entrée, puis, après la longue descente de Pian delle Cinque Miglia à Sulmona, les ascensions du Monte Urano et du Vado della Forcella sur le Monte Sirente. Les montées et descentes se poursuivent jusqu’à la dernière ascension du jour, de Tagliacozzo à Marsia, avec des pentes à plus de 10% pour les 3 derniers kilomètres.
8ᵉ étape (17/05) : Giulianova → Castelraimondo (197 km)
La grande étape des Apennins présente un dénivelé conséquent (3.700 m). Le parcours quitte la côte adriatique et laisse la plaine derrière lui pour emprunter des ascensions familières sur Tirreno-Adriatico, en montant à Sassotetto (col de Santa Maria Maddalena), Montelago, Castel Santa Maria et Gagliole. De quoi morceler le peloton en nombreux petits groupes.
9ᵉ étape (18/05) : Gubbio → Siena (181 km)
L’étape des chemins “sterrato” reprend en partie le final des Strade Bianche. Après l’approche de la région de Senese, cinq sections de terre rendues célèbres par “la classique du nord la plus au sud” sont abordées pour un total de 29,5 km : Pieve a Salti (8,0 km), Serravalle (9,3 km), San Martino in Grania (9,3 km), Monteaperti (0,6 km), Colle Pinzuto (2,3 km). L’entrée à Sienne se fait depuis Fontebranda par le Muro di Santa Caterina avant d’arriver sur la Piazza del Campo.
Un contre-la-montre très rapide avec une petite montée intermédiaire (non répertoriée pour le classement de la montagne). Le parcours reprend en bonne partie celui de 1977, avec une victoire de Knudsen. Les coureurs commencent par un demi-tour des remparts de Lucques (comme lors du prologue de 1984) avant de prendre la direction de Pise en passant par le Foro di San Giuliano et San Giuliano Terme. Le chrono longe l’aqueduc des Médicis jusqu’à l’Arno et atteint enfin la ligne d’arrivée à côté de la tour penchée de la Piazza dei Miracoli.
Une étape difficile à partir du milieu. De Viareggio, le parcours remonte la Garfagnana via Barga et Castelnuovo. Ensuite, tout change. 25 ans après sa dernière apparition, l’ascension du San Pellegrino in Alpe fait son retour avec ses sections à 20%. Une longue descente serpente à travers les bois des Apennins jusqu’à Cerredolo, où les coureurs attaquent la montée de Toano. Enfin, à 10 km de l’arrivée, l’ascension de la Pietra di Bismantova est emblématique de la ville d’arrivée.
12ᵉ étape (22/05) : Modena → Viadana (172 km)
Un sprint massif au cœur de la plaine du Pô. L’étape commence par un circuit sur les routes des Castelli Matildici (châteaux de Matilde) et se dirige ensuite vers la plaine. Après un premier passage à Viadana, le circuit traverse Sabbioneta.
13ᵉ étape (23/05) Rovigo → Vicenza (180 km)
Le parcours est (presque) tout plat jusqu’au premier passage sur la ligne d’arrivée. Entre Rovigo et Vicenza, il n’y a qu’une brève rupture de pente à Castelnuovo, dans les collines Euganéennes. Une fois qu’ils auront atteint Vicenza, après le premier passage sur le Monte Berico, les coureurs affronteront deux tours d’un circuit exigeant, via Pilla et le Monte Berico lui-même, jusqu’à l’arrivée sur le mur qui a vu Gilbert triompher en 2015.
14ᵉ étape (24/05) : Treviso → Nova Gorica/Gorizia (186 km)
Une étape plate à travers la plaine vénitienne et la plaine frioulane. Après Cormons, les coureurs s’attaquent aux montées et descentes du Collio (Brda en slovène) et à deux tours du circuit reliant les deux villes de Nova Gorica et Gorizia, la montée de Saver servant de tremplin avant l’emballage final.
15ᵉ étape (25/05) : Fiume Veneto → Asiago (214 km)
Une étape de montagne « pré-alpine » qui présente quelques ascensions « oubliées » ces derniers temps. À Fiume Veneto, pour un hommage à Bottecchia l’année du centenaire de sa deuxième victoire au Tour. À Romano d’Ezzelino, pour une ascension du Monte Grappa sur le versant historique de Strada Cadorna (emprunté dans le sens de la descente ces 15 dernières années). La course redescend vers Feltre avant de monter sur l’Altopiano dei Sette Comuni (plateau des sept communes) depuis Enego jusqu’à l’arrivée à Asiago.
Deuxième journée de repos (26/05)
16ᵉ étape (27/05) : Piazzola sul Brenta → San Valentino (199 km)
Une étape très difficile avec le plus grand dénivelé du Giro (4800m) certainement parmi les plus décisifs pour le classement final. Après le départ à Villa Contarini à Piazzola sul Brenta, les coureurs entrent dans le Trentin à partir de Val d’Astico par le Valico della Fricca, d’où il n’y aura pas un mètre de répit, enchaînant une séquence de montées et de descentes avec La Fricca, Candriai (première moitié du Bondone), Vigo Cavedine, le très dur Santa Barbara (ou Monte Velo) et la montée finale vers San Valentino à partir de Brentonico.
17ᵉ étape (28/05) : San Michele all’Adige → Bormio (154 km)
Une étape pour les échappées et pour les grandes manœuvres visant à renverser l’ordre établi. Les principales ascensions, dont le Mortirolo, sont assez éloignées de l’arrivée, mais le final est toujours en montée, même si les pentes sont modérées, de sorte que la moindre défaillance peut entraîner des écarts majeurs.
18ᵉ étape (29/05) : Morbegno → Cesano Maderno (144 km)
Une “étape de repos” avec un probable sprint final, le dernier avant Rome. Après un départ sur plat et la montée aisée du Colle Balisio, nous abordons quelques incontournables pour les amateurs dans la région au nord de Milan comme le Colle Brianza (culminant à Ravellino) et Sirtori. Les 50 derniers kilomètres sont parfaitement plats, avec un circuit final rapide de 12,5 km à parcourir deux fois.
19ᵉ étape (30/05) : Biella → Champoluc (166 km)
Grande étape alpine. Après l’ascension de la Serra après Biella et un court passage dans la vallée de Dora Baltea, trois grandes ascensions de 16 km chacune se succèdent avec des dénivelés importants : Col Tzecore (jusqu’à 15% de pente), Col Saint-Pantaléon et Col de Joux. Descente sur Brusson, avant la montée finale, dont le sommet est franchi à 5 km de l’arrivée à Champoluc (Ayas).
20ᵉ étape (31/05) : Verrès → Sestrière (203 km)
Étape décisive du Giro si les écarts ne sont pas particulièrement élevés. Nous retraçons une grande partie du parcours en solitaire de Chris Froome lors du Giro 2018. Première étape dans le Val d’Aoste et les vallées de Lanzo. Montée du Col du Lys en guise d’apéritif vers le Colle delle Finestre, la Cima Coppi avec ses 8 km de piste en terre à 9%. Brève descente et montée finale vers Sestrières.
21ᵉ étape (01/06) : Rome → Rome (141 km)
Étape finale de défilé très similaire à celle des années précédentes avec un premier aller-retour jusqu’à la côte puis un parcours de quelques tours du circuit urbain.