Le Tour de l’Ain cyclo est le premier événement à avoir expérimenté le concept des cyclos à étapes, largement repris depuis, originalité de cette cyclo, on peut faire une ou plusieurs étapes, d’où en général une forte affluence le samedi. L’édition 2017 ne déroge pas à la règle, départ de la banlieue de Bourg en Bresse, et direction Trévoux, 140 et quelques bornes dénuées de difficultés, une étape promise aux sprinters chez les pros, pas tout à fait le même scenario chez les cyclos, quoique….
Départ donné à 9h15, arrivée prévue vers midi, au moment où les bus des pros arrivent pour prendre le départ donné à 13h15. La seule difficulté du jour est la côte de Sulignat au km 60, rien de bien méchant, sommet à 276 mètres, on est en pays de vélo puisque St Trivier sur Moignans, traversé juste après est le village siège historique de Mavic. Au départ, ce sont 90 coureurs environ qui s’élancent sur un parcours de 98.8 kms annoncés et 110 kilomètres au final, en effet, contrairement aux pros, la boucle de départ et celle d’arrivée (un peu plus involontairement, on le verra) sont schintées, d’où les 30 et quelques kilomètres de moins.
Le départ, comme l’ensemble de cette première étape vont être très rapides, devant ça roule à 48 de moyenne et certains vont être surpris. Comme à l’accoutumée, en cette période de vacances, pas mal d’étrangers ont fait le déplacement pour ces 4 étapes où les organisateurs ont le bon goût de proposer un ensemble tout compris, avec inscriptions, hébérgement et navettes chaque jour pour rallier le départ et retour à l’hôtel qui reste le même sur l’ensemble du séjour en demi-pension, que demander de mieux?
La bosse du 30ème kilomètre est trop courte, 2 kilomètres, pour faire la décision, juste de quoi attribuer le premier maillot à pois qui sera le suel porté sur la 2ème étape. 5 coureurs ont réussi à se faire la malle, il n’y aura jamais de gros écarts, et 3 contre-attaquants, parmi lesquels William Turnes de la Toussuire ou Michiel Minnaert. Le regroupement a lieu à 5 kilomètres de l’arrivée, et c’est là que le rond-point de la discorde, toute relative, n’était pas signalé car les signaleurs n’avaient pas été prévenus que ça roulait aussi vite. D’où casse-croûte et fausse route pour les échappés qui se retrouvent derrière le peloton! fin de l’épisode un. La voiture ouvreuse va ouvrir la boîte à discorde à sa manière puisque, voulant neutraliser la course et ramener tout le monde à Trévoux tranquillement, elle va provoquer une chute assez méchante côté matériel, pas au niveau des coureurs, tant mieux. Résultat? coureurs à l’arrivée qui doivent faire des déclarations mais pour les assurances, pas au micros des médias! et finalement tout s’arrange car il n’y a presque rien en jeu, et c’est tant mieux.
Demain sera un autre jour, pour la 2ème étape par exemple, 30 secondes de perdues pour certains mais données aux échappés, un changement de matériel et à la fin des 4 étapes, il n’en paraîtra plus rien; n’oublions pas qu’on à à faire à des bénévoles, des bénévoles qui donnent leur temps pour pas d’argent, donc indulgence, pas de stress. Les douches et le repas d’arrivée ont mis tout le monde d’accord, c’était excellent, avec des crudités, des pâtes à la carbonara, du fromage et une tarte, il y a de quoi! Rendez-vous demain jeudi pour une vraie partie de manivelles, départ d’Ambérieu en Bugey, arrivée à Saint Vulbas, 122 kilomètres, et un peu plus de côtes, en attendant les cols vendredi et samedi.