Et de deux… Le vent a encore fait des siennes ce dimanche, empêchant les participants à la Haute Route Ventoux de rallier le sommet, comme lors de la première étape. Finalement, à cause du mistral, les coureurs n’auront gravi qu’une seule fois le Mont Chauve dans son intégralité, dommage… Surtout pour ce final qui aurait atteint son paroxysme à 1 909 m d’altitude, avec une vue à couper le souffle.
En effet, aujourd’hui marquait le clap de fin de la saison de la Haute Route qui a proposé pas moins de six événements en 2017, dont trois nouveautés, la Rockies dans le Colorado, l’Alpe d’Huez et la Ventoux.
Ainsi, après avoir grimpé jusqu’au Chalet Reynard depuis Sault le premier jour, puis affronté la redoutable ascension via Malaucène lors de la deuxième étape, et ce après 120 kilomètres de course, les cyclistes se sont attaqués, ce matin, à la voie royale du géant de Provence à l’occasion d’un chrono.
Par des températures automnales, mais tout de même escortés par un beau soleil, les concurrents se sont élancés depuis le centre de Bédoin afin de couvrir les 16,5 kilomètres qui les menaient jusqu’au Chalet Reynard, là ou était, une fois de plus, jugée l’arrivée, les rafales de vent étant trop fortes pour que les engagés puissent grimper les 6 derniers kilomètres.
Une montée ardue ou chacun allait donner tout ce qui lui restait pour terminer ce triptyque en apothéose, profitant malgré tout de la beauté de la forêt et de sa magnifique palette de couleurs actuelles.
Côté purement sportif, c’est Pierre Ruffaut qui s’est montré le plus véloce aujourd’hui, remportant ce contre la montre en 49’21’’, devant Julien Lodolo (Heroin Bikes), second en 50’04’’, et Sébastien Figliolini (Team Courchevel), troisième en 50’35’’. De ce fait, Lodolo conserve la tête du général et inscrit donc son nom au palmarès de cette version inaugurale, William Turnes (Mavic) prenant le second accessit et Figliolini l’ultime place sur la boîte.
Chez les dames, succès de Sophie Pozza en 1h03’00’’ qui, après s’être imposée lors des trois étapes, achève cette édition sur la plus haute marche du podium.
Cette année aura marqué un tournant dans l’histoire de la Haute Route, ce que confirme Benjamin Chandelier, son directeur : « En 2017, nous nous sommes mis au défi d’exporter pour la première fois la Haute Route hors des frontières d’Europe et de développer un nouveau concept sur trois jours. Après avoir été témoin des performances incroyables réalisées par nos coureurs, que se soit aux Etats-Unis ou en Europe, sur nos événements de 7 ou 3 jours, nous pouvons affirmer que le pari est réussi. »
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