Cette année encore, Vélo 101 se fait l’ambassadeur en métropole du cyclisme polynésien et de son rendez-vous incontournable, la Ronde Tahitienne, le dimanche 31 mai. En vingt-six lettres, voilà ce qu’il faut savoir de la cyclo la plus exotique du calendrier.
A comme avion ou Air Tahiti Nui, la compagnie aérienne qui effectue en 22 heures la liaison Paris-Papeete (via Los Angeles) et offre des conditions très intéressantes pour tous ceux qui souhaiteraient se rendre à Tahiti pour l’occasion.
B comme balade en pirogue, celle prévue à l’accueil des participants sur le lagon et à l’occasion de laquelle chacun pourra nager au milieu des poissons multicolores et se restaurer sur un motu (banc de sable).
C comme circuits, au nombre de trois afin de rendre le sport accessible à tous : 110, 55 et 15 kilomètres. Au départ de Pirae, ils effectuent un aller-retour le long de la côte sauvage de Tahiti, entre l’océan Pacifique et les falaises à la végétation luxuriante.
D comme danses polynésiennes, celles des vahinés qui rythment la cérémonie de départ de la Ronde Tahitienne au vélodrome de Pirae, tandis que chacun des lauréats récompensé sur le podium est invité à danser le tamouré avec les plus belles miss.
E comme Eco Cyclo, un label cher aux organisateurs, qui s’attachent à être les plus exemplaires en matière d’épreuve écocitoyenne respectueuse de l’environnement avec des actions essentielles et concrètes à tous les échelons de l’événement.
F comme fenua, l’appellation de Tahiti par les Polynésiens. Située dans le Pacifique sud, à 16000 kilomètres de la France, Tahiti est une île paradisiaque de 130 kilomètres de circonférence. Avec 25 000 habitants, Papeete en est la capitale.
G comme grandes manifestations sportives de Polynésie française, label attribué par l’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française dont dispose la Ronde Tahitienne grâce au fort impact populaire et médiatique de l’événement.
H comme Henri Sannier, le rédacteur en chef de Tout le sport sur France 3, fidèle parrain de la Ronde Tahitienne et véritable ambassadeur du cyclisme polynésien que les cyclos pourront côtoyer dans la simplicité toute la semaine.
I comme international. A la croisée des continents sud-américains, océaniens et asiatiques, la Ronde Tahitienne accueillera un peloton plus international encore. Sont déjà confirmés des cyclos venus de France, de Nouvelle-Zélande, du Chili et de Hong Kong.
J comme Jimmy Casper, le premier à avoir inscrit son nom au palmarès de la Ronde Tahitienne en 2011. Son jeune successeur, l’Australien Samuel Layzell, s’est quant à lui imposé deux fois en 2013 et 2014. Il entend défendre son titre le dimanche 31 mai.
K comme Kiwanis Club. L’action sociale associée à l’édition 2015 se fera en partenariat avec le Kiwanis Club. Elle permettra à des enfants des quartiers défavorisés des communes traversées de suivre une partie de la course en Harley Davidson.
L comme lagon, celui de Moorea, l’île sœur de Tahiti, que les cyclosportifs auront l’occasion de découvrir à vélo à l’occasion d’une sortie avec le VC Tahiti trois jours avant la Ronde Tahitienne dans le cadre du package alliant cyclisme et tourisme.
M comme maillots. L’inscription à la Ronde Tahitienne donne droit au port d’un maillot spécialement conçu pour l’événement. Cette année les participants auront le choix entre six maillots au design très local dont un maillot spécial « Vahiné » pour les féminines.
N comme nage, celle qu’il sera donné aux cyclos de réaliser au milieu des raies, requins (inoffensifs) et autres poissons multicolores dans le lagon de Moorea. Sensations garanties !
O comme options, celles qui s’offrent aux coureurs métropolitains pour l’inscription à la Ronde Tahitienne, l’ensemble des activités touristiques et l’hébergement (7 nuits) : une option économique à 670 euros, standard à 920 euros, VIP à 1300 euros.
P comme puces électroniques, celles qui viendront équiper chaque concurrent pour parfaire les résultats, qu’ils retrouveront en quasi instantané sur un écran géant à l’arrivée. Une nouveauté et une première pour le cyclisme polynésien.
Q comme quad et la balade prévue dans le cadre du package touristique afin de découvrir et visiter l’intérieur de l’île de Moorea par des sentiers pittoresques qui débouchent parfois sur des points de vue à couper le souffle.
R comme record. Créée en 2011 (243 participants), la Ronde Tahitienne avait porté son peloton à 428 cyclosportifs en 2014. Les efforts déployés pour faire connaître la manifestation permettent d’espérer un nouveau record de participation.
S comme séjour touristique, celui conçu par le VC Tahiti en amont de la Ronde Tahitienne afin de permettre aux cyclos venus de loin de découvrir Tahiti et ses îles. Au programme : excursion en quad, balade en pirogue sur le lagon, show polynésien…
T comme Tahara’a, la principale difficulté de la Ronde Tahitienne, une colline présentant une pente à 10 % avec de beaux lacets, en haut de laquelle se dresse l’arbre imposant qui valut au site d’être baptisé « One Tree Hill » par l’explorateur James Cook.
U comme UCI. En pleine évolution, la Ronde Tahitienne intègre cette année le calendrier de l’Union Cycliste Internationale, au sein duquel figurent vingt-deux épreuves françaises et des cyclos de toute la planète.
V comme le Vélo Club de Tahiti, présidé par Benoît Rivals, qui compte une trentaine de licenciés et s’attache à promouvoir la pratique du cyclisme en Polynésie française à travers des événements dont la Ronde Tahitienne est le plus important.
W comme week-end. A leur retour à Tahiti après l’excursion de trois jours à Moorea, les participants auront l’occasion pour la première fois de reconnaître le parcours de la cyclo le vendredi avec les coureurs du VC Tahiti et de se faire une idée du tracé.
X comme Xterra, le triathlon nature organisé à travers l’île le 25 avril (la Transtahitienne) par Jean-Michel Monot, un passionné de vélo dont les cyclos du séjour touristique visiteront l’usine de jus d’ananas avec dégustation de produits locaux.
Y comme yeux, ceux qu’il vous faudra grand ouvrir tout au long de la plus exotique des cyclosportives françaises à hauteur de l’océan Pacifique, la mer sculptée par le vent d’un côté, les falaises à la végétation dense y plongeant de l’autre.
Z comme zzz. Le décalage horaire (douze heures de moins entre Paris et Papeete) nécessite une légère adaptation. Prévoyez d’être réveillé de bonne heure les premiers jours. De quoi profiter des levers de soleil majestueux sur le fenua !