vélo ventoux sud | © C.Constant
Fred Reggiani, vous êtes l’organisateur de la Ventoux Sud, quel est l’état des lieux à près de 15 jours de l’épreuve ?
Effectivement, je suis l’un des organisateurs, épaulé par une solide équipe de personnes motivées et passionnées sans qui ce fantastique projet n’aurait pu voir le jour. Nous sommes dans les temps, certes le rythme s’accélère, mais tout cela reste dans le domaine du réalisable. Il suffit tout simplement que les rôles soient bien répartis, ce qui est le cas.
En quoi est ce qu’une première pose des difficultés selon vous ?
Par définition, une première reste une première avec tout ce que cela comporte comme incertitudes. Quoi qu’il en soit, elle restera gravée dans les mémoires. Une fois l’écueil du dossier administratif en préfecture passé, nous avons pu nous atteler à la partie technique. Du travail certes, mais que nous maîtrisons.
Qu’en est-il côté budget, relations avec les interlocuteurs extérieurs, mobilisation des bénévoles, prestataires ?
Côté budget, on tirera le bilan à l’issue de la manifestation. Mais nous avons une certitude, celle du soutien total de la Communauté des Communes du Ventoux Sud (CCVS) qui nous a mandatés pour la promotion de son territoire et de ses produits du terroir, avec qui nous travaillons main dans la main, en tandem devrais-je dire ! En créant cette épreuve éco-responsable, on souhaite faire plaisir à tous : élus, population, coureurs, spectateurs… En ce qui concerne les bénévoles, les voyants sont au vert grâce à l’engouement des associations des communes traversées que nous avons sollicitées. Je profite de l’occasion pour remercier Elsa et Florence qui font un travail remarquable. Enfin, les prestataires de service sont dans les starting-blocks. Maintenant, il n’y a plus qu’à.
Où en est la participation ? Est ce plutôt grand ou petit parcours et d’où viennent les coureurs étrangers ?
A ce jour, nous avons quasiment atteint les 200 engagés, des participants français, belges, suisses, et hollandais. Pour l’instant, les coureurs se dirigent plutôt vers le petit parcours, je pense que cela devrait être du 60/40.
gorges de la nesque | © Coll. CCVS
Les ambitions sont à quelle hauteur ?
Pour une première édition, notre ambition est de regrouper 300 coureurs, au-delà nous serions comblés. Nous sommes humbles et nous ne voulons surtout pas brûler les étapes.
Quelles sont les étapes majeures à franchir encore ?
Il nous reste encore beaucoup de travail avec diverses réunions prévues par secteurs : restauration, accueil des concurrents, sécurité, ravitaillements, traçage des circuits…
Les mesures de sécurité sont-elles très pesantes, même dans des villages comme Malemort ou Blauvac ?
Les mesures de sécurité sont prépondérantes à nos yeux, et surtout pas pesantes. Lorsqu’un peloton prend la route, il doit être protégé. Pour cela, nous aurons trois ambulances, un médecin urgentiste, trois secouristes volants, des motos, deux voitures ouvreuses, deux voitures balais et un camion atelier. Les coureurs doivent se sentir en sécurité mais ils devront aussi jouer le jeu en respectant le code de la route. A ce sujet là, je constate que certains font n’importe quoi. Je les mets en garde car, en cas d’infraction, ils seront immédiatement disqualifiés, tout comme ceux qui se permettent de jeter leurs déchets hors des zones prévues à cet effet. Nous devons montrer l’exemple.
Une première réussie, ça passe par quoi selon vous ?
Notre objectif est clair, nous souhaitons que tout se déroule parfaitement au niveau de la sécurité. En espérant que les coureurs soient satisfaits de la qualité de l’accueil, des circuits, du repas et des récompenses qui feront la part belle aux produits du terroir.