Au retrait de la plaque, les premiers inscrits, jusqu’au 1er juillet disons, ont reçu un maillot souvenir, pour les autres, juste une sorte de sac en tissu avec le droit d’acheter le maillot ou autres goodies disponibles sur place.
Dimanche 18 pour la 18ème édition, normal, départ 8h00 pour une partie de manivelle sur les hauteurs de la montagne Noire, avec en hors d’oeuvre de Pic de Nore et en plat principal toujours cette montagne Noire en long, en large (et en travers pour certains cyclistes). Le Pic de Nore a été mis en valeur lors du Tour de France 2018 où Lilian Calmejane avait vu rouge contre les Astana ou les Trek-Segafredo. On est loin des très grands cols mais avec ces montagnes moyennes de massifs dits intermédiaires, on est presque sûrs que les échappées vont au bout chez les pros, alors pour les cyclosportifs, autant dire qu’il y a largement de quoi faire, de quoi se faire mal et de quoi faire la différence.
Quelques filles au départ, trop peu, comme on le déplore souvent, mais c’est une question de temps. Départ fictif de 2-3 km pour sortir de Mazamet et hop, le pic de Nore où la course se fait. Une longue ascension, qui gagne à être connue, de 12Km à 6% de moyenne, résultat?. au sommet seuls 6 coureurs sont restés groupés, puis en bas, ils ne seront plus que 4…
Sur le grand parcours, avec 2520 mètres de dénivellation, Nicolas Amblard était vraiment au dessus du lot! que ce soit dans les descentes, sur le plat ou dans les bosses. Il l’emporte en 4h06’38 » soit près de 4′ devant Clément Cambier et Léo Pendery. Très belle place d’Alexandre Lloveras en catégorie handi, avec une 70ème place à 25.2 de moyenne.
Sur le parcours Nicolas Jalbert, Damien Portet gagne en 2h42’21 ». En féminines, c’est une des cheville-ouvrières des Mondiaux masters d’Albi: Claudia Carceroni qui l’emporte en 3h21’08 ». 378 classés.
Côté repas d’arrivée, au menu carottes rapées ou macédoine, couscous puis une tarte aux pommes, un repas simple, très bon et apprécié par l’ensemble du peloton.
En conclusion, c’est à noter et qui a fait l’unanimité: contrôle anti-dopage pour les trois premiers du grand parcours de la cyclo. Une suggestion, d’une part, à généraliser et d’autre part, ne pas taper uniquement dans le haut du classement général. Sur les 25 cyclos faites cette année par notre coureur-rédacteur, c’est la première fois qu’on voit ça. A quand la généralisation sur l’ensemble des épreuves? et qu’on ne nous dise pas que ça coute très cher, au vu du prix de l’engagement tout à fait raisonnable sur la Jalabert.
Ce dimanche 18 était donc la journée parfaite pour se faire plaisir sur et à côté du vélo. 18, au moins, sur 20 pour la note artistique, pour la note technique, on reviendra dans le 81 pour la 19ème édition.
Cette cyclo, je la classe dans la même catégorie que la Lozerienne, organisée par Ludovic, que ce soit pour la convivialité, le paysage ou encore le repas d’après course.Bref une cyclo à taille humaine.
Pour aller plus loin : les résultats des différentes courses :