Affiche de la première cyclo de l’année | © La Jacques Gouin
Eric Ramos, depuis la reprise de la Jacques Gouin et sur la Vélostar, les parcours varient peu, c’est un choix délibéré ?
C’est à dire que nous sommes en région parisienne et qu’il n’est pas facile de trouver des parcours avec peu de circulation et donc en sécurité aussi. Si on regarde bien le parcours de La Jacques Gouin se situe sur le Sud-Est Essonne alors que la VELOSTAR 91 sur le Sud-Ouest. Ainsi, nous parcourons tout le Sud Essonne.
Les coureurs que vous accueillez préfèrent pouvoir se mesurer d’année en année sur les mêmes difficultés ?
Je ne sais pas s’ils préfèrent mais ils ne s’en plaignent pas et cela permet c’est vrai de vérifier si leurs moyennes augmentent ou pas.
Côté Jacques Gouin, le public est-il celui des cyclosportifs ou plutôt tourné vers les coursiers qui préparent la saison ?
Sur La Jacques Gouin, il est indéniable que les participants sont à majorité des coursiers qui sortent de stage et qui viennent se tester sur cette première confrontation souvent d’ailleurs face à quelques coureurs belges habitués de ces conditions de début de saison.
Comment évolue la participation sur chacune d’elles, notamment féminines ?
C’est toujours compliqué car il y a aussi maintenant un calendrier féminin assez étoffé mais nous sommes assez satisfaits car cela augmente et l’an dernier, nous avions approché les 50 engagées.
Vous les faîtes partir 5 minutes avant la meute, est-ce suffisant pour amener les filles au cyclosport ?
Nous les avions interrogé sur cette idée de départ anticipé et d’un commun accord, elles avaient validé les 5 minutes d’avance cela juste pour que ce soit plus confortable lorsqu’elles sont rattrapées par des groupes étirés qui ont déjà escaladé une belle côte et non pas un paquet compact.
Une cyclo dans la bonne humeur | © La Jacques Gouin
Année électorale, vous avez une épreuve avant, l’autre après, qu’est-ce que ça oblige côté dialogues et garanties ?
Nous n’avons pas ressenti de frein de la part des maires à nos demandes de passage pour La Jacques Gouin et pour ce qui est de La Velostar 91, les demandes partent seulement mais lorsque vous avez 11 éditions derrière vous, cela sécurise les élus.
Combien de coureurs jouent le challenge sur les 2 cyclos ?
Environ la moitié soit 250 coureurs s’engagent via le pass et participent ainsi au challenge du Conseil Départemental qui récompense les trois premiers de chaque catégorie.
Quelle est l’évolution sur ce point ?
Chaque année, c’est assez stable et nous retrouvons toujours le même intérêt sur notre challenge qui regroupe donc ces deux cyclosportives Essonniennes.
Il y aura peu de cyclos en Mars, est-ce que ça joue sur les engagements de la Jacques Gouin ?
Oui, c’est indéniable. Notre cyclosportive ouvre la saison des cyclos et nous avons des cyclosportifs qui viennent d’un peu partout ce qui montre bien que notre épreuve est bien placée, bien que réputée difficile de par les conditions climatiques souvent fraiches…
Yoann Offredo peut-être de la partie | © Photos News
Sur quels chiffres tablez-vous cette année ? Quels seront les pros présents ?
Nous espérons comme chaque année les 500 participants ce qui correspond à nos besoins pour autofinancer cette épreuve. Bien sûr, la météo joue un rôle essentiel et si nous avons la chance qu’il fasse beau, c’est toujours un plus. Pour ce qui est du peloton des pros, ce sont toujours les fidèles que nous accueillons toujours avec plaisir, Tony Gallopin, Yoann Offredo, Kevin Le Cunff, Stéphane Rossetto, s’ils sont disponibles bien sûr car la priorité est leur calendrier pro.
A quelles nouveautés les coureurs vont-ils être confrontés cette année ?
Nous avons l’habitude de donner un thème convivial à nos cyclosportives et cette année, de retour nous aussi de stage en Espagne, nous mangerons de la paëlla accompagnée de son verre de sangria !