Les paysages de Bourgogne et ceux de Viré en Mâconnais, Tournus, etc.…sont magnifiques, et même tout à fait verts, on sait maintenant pourquoi ! Depuis le début de la semaine, la pluie était bien présente sur la région et, si les plus optimistes disaient « tout ce qui tombe avant ne tombera pas samedi », les réalistes avaient pointé leur appli météo et pas d’erreur, il a bien plu à peu près 40% de la journée. C’est la seule fausse joie de ce samedi, par bailleurs, très bien organisée et superbement conclue par le repas et les podiums.
© Grand Trophée France
Deuxième manche du Grand Trophée, après Saint Tropez et avant les joutes montagneuses, là où les dénivellations sont au-delà des 3000 mètres, la Bourgogne cyclo était également manche qualificative pour les Championnats du monde Masters sur le petit parcours. D’ailleurs, les sas de départ étaient organisés par catégorie d’âge. Malgré cela, certains n’hésitent pas à gruger, faussant quelque peu le départ et les chronos qui sont affectés en fonction du passage théorique sur la ligne de départ. Vu la météo, il fallait être très motivé pour ne pas revoir ses ambitions à la baisse, et choisir le Medio Fondo plutôt que le Gran Fondo, 152 km contre 97, ça fait pour beaucoup de coureurs, 2 heures de moins sous la pluie, c’est déjà ça de gagné, même si ces cyclos « pour les braves » laissent bien plus de souvenirs que les cyclos où ça passe tout seul.
© Grand Trophée France
Des bons souvenirs, sauf à ceux qui ont chuté, au moins deux chutes dans les descentes, on leur souhaite à toutes et tous de bien se remettre, en particulier à ceux qu’on connaît donc au « local » ou presque Geoffrey Lucat, et dont on espère qu’il aura récupéré pour la Ventoux Beaumes-de-Venise, le samedi 1er juin. Départ, 9 heures pour le grand parcours, l’ambiance est celle des épreuves du Grand Trophée, très internationale, sentiment encore renforcé par la qualification aux Mondiaux qui a attiré pas mal de Belges, de Suisses, Allemands, Néerlandais, la porte à côté pour eux, et d’Italiens. Le team Gran Fondo Be, 28 représentants au total remporte la palme, pour une journée pluvieuse comme ça, les palmes, ça peut servir.
1100 participants environ au total, les 50 premiers kilomètres du grand parcours sont assez rapides et nerveux, fléchage impeccable, des signaleurs à chaque carrefour, les clubs locaux et le comité régional se mobilisent à fond derrière cette Bourgogne cyclo, ça se sent et ça s’apprécie d’autant que ces mêmes bénévoles encouragent les coureurs. Triple avantage, ça les réchauffe ! ça réchauffe le cœur des coureurs et ça crée une chouette ambiance. Les motards sont également bien présents, la sécurité a été très présente, malgré les routes humides, humidité dont les pelotons ne se seront pas départis notamment dans les passages en forêt. A noter, une voiture ouvreuse sur le grand parcours, très sympa, avec des connaisseurs du vélo, ça fait toujours plaisir à ceux et celles qui ont la chance d’en être.
© Grand Trophée France
Globalement cette deuxième mouture du Grand Trophée est beaucoup plus conviviale que la première à Saint Tropez, ceci grâce aux bénévoles qui sont très souriants que ce soit au retrait des dossards, sur le parcours ou pour la distribution des repas : lasagnes, faisselle, flan, bref un bon repas chaud, ça fait du bien.
Côté courses, sur le 154 km, 50 coureurs devant environ après 50 kilomètres, la sélection se fait par l’arrière, au fil de la répétition des bosses, un petit Liège-Bastogne-Liège, la distance, et le rythme en moins. 527 classés sur le 154 km, 7h49’29 » pour l’ultime finisher, Arno Van Hulle, un Belge en queue de classement, un autre en tête de liste. Bravo à Maxim Pirard qui aura passé presque deux fois moins de temps sur son vélo : 4h01’05 ». Il devance le Français Nicolas Debeaumarché de 3’31 » et Niels Merckx, Belge comme le plus célèbre des cyclistes, de 3’38 ».
Chez les féminines, moins nombreuses que prévu, bravo à Anaïs Maurel, 188ème au scratch, en 4h39’22 ». Elle devance la Suisse Virginie Perizzolo de 2’30 » et la Belge Ruth Van Ecke de 4′ environ. A noter la présence de tandems dans les pelotons, ils auront été à l’aise sur les longs bout-droits, sans que le pilote ne prenne trop froid, lui non plus, dans les courtes descentes.
© Marion Bessone
Classement Medio Fondo Femmes :
1.BESSONE MARION en 02h58’31 »
2. ROCHEDY ÉMILIE en 02h58’31 »
3.RIEDLE SYLVIE en 03h12’47 »
4.OLIVIER FABIENNE en 03h12’47 »
5.VALANCE SEGOLENE en 03h12’47 »
6.THIEBAULT MARINEen 03h12’48 »
7.BEAUDET SHAWNA en 03h13’42 »
8.RISCHNER ANNE en 03h15’11 »
9.LAURENT MATHILDE en 03h19’50 »
10.BINTIG YVONNE en 03h21’11 »
…
CROWLEY EILEEN en 05h37’08 »
C’est sur le petit parcours que beaucoup de féminines s’étaient donné rendez-vous, à commencer par les duettistes de ce début de saison, à ma gauche Marion Bessone, finalement 1ère et 17ème au scratch en 2h58’31 » et à ma droite Emilie Rochedy, deuxième dans le même temps et 18ème au scratch. L’occasion de souligner, et c’est rare que ces dames aient eu droit à des toilettes Et des douches pour elles, suffisamment rare pour être noté. Bravo l’organisation. 373 classés sur ce Medio Fondo,
Côté garçons, ils ont bien fait de ne pas traîner en route et c’est en paquet ou presque que s’est jouée la victoire, finalement revenue à Alexandre Martin en 2h51’53 » devant Matthieu Forest qui court donc toujours, à 4″ et Rémi Chenu, ce qui nous fait plaisir, à 7″.
© Marion Bessone
Classement Medio Fondo Hommes :
1.MARTIN ALEXANDRE en 02h51’53
2.FOREST MATTHIEU en 02h51’57 »
3.CHENU REMI en 02h51’59 »
4.MAMESSIER THIBAULT en 02h52’16 »
5.GIRARD BENOIT en 02h52’34 »
6.CARTAL MARC en 02h52’36 »
7.NAVARRO JOEL en 02h52’36 »
8.PAULY AXEL en 02h52’36 »
9.BERLAND BENOIT en 02h52’37 »
10.MAGAUD ANTOINE en 02h52’39 »
…
373.VRANCX VINCENT en 06h10’59 »
En conclusion de cette journée humide mais pas froide, bravo à tous les finishers et d’abord à ceux que la pluie n’a pas découragé de s’engager. Tout le monde aura apprécié, dans son canapé cette fois, de voir les pros en baver eux-aussi sur LBL. Si ce n’est l’absence d’un ravitaillement léger à l’arrivée, l’organisation était à la hauteur des paysages traversés, superbe, là-encore bravo et merci pour l’énergie déployée.
© Grand Trophée France
Le prochain rendez-vous de Golazo et le grand Trophée avec la Gran Fondo Vosges, deuxième édition, où on devrait approcher les 2000 participants, pas encore 2000 pour les altitudes maxi, mais on s’en approche, il faudra le Ventoux ou presque pour ça.