Vélo 101 a lancé la première lettre économique sur le vélo, exclusivement disponible en digital. Chaque 10 du mois, retrouvez ce qui fait la vie du monde du vélo, l’actualité des marques, des revendeurs, des collectivités locales, des sponsors, des organisateurs et des acteurs qui croient et qui font le vélo au quotidien. Cet article est à retrouver dans sa version complète en souscrivant à l’abonnement à la lettre économique : www.velo101.com/espace-pros.

Thomas Delpeuch, quel a été votre parcours jusqu’à votre arrivée chez ASO ?
Cela fait maintenant une douzaine d’années que je fais partie de cette grande maison qu’est ASO. Je suis rentré après des études mixtes entre économie et sport. A l’époque la filière STAPS ne formait que des professeurs et n’existait pas encore à ce niveau-là. Elle ne s’était pas encore spécialisée avec du management etc. J’ai étudié à l’université Paris-Dauphine en économie et gestion du sport. J’étais basketteur mais je faisais du marathon pour le loisir, et c’est à cette occasion que je suis rentré chez ASO. Petite main au début, j’ai acquis de l’expérience dans tous les domaines, je suis devenu complet et me suis formé à l’intérieur de cette entreprise pour aujourd’hui partager avec les autres.

Votre rôle englobe la relation avec les participants, les autorités et les partenaires économiques. Quelles qualités requiert votre fonction ?
Il faut pouvoir gérer toutes ces entités en les comprenant bien, ce pourquoi il est important d’avoir l’expérience et la connaissance de ce milieu. Les collectivités ont des contraintes. Nous nous approchons d’elles pour leur proposer des événements et obtenir des autorisations. Il faut pouvoir négocier avec elles en comprenant leurs contraintes et en leur apportant quelque chose de nouveau. Quand on négocie des routes fermées, l’arrivée d’une épreuve dans une ville, il faut qu’on leur apporte des retombées économiques, des garanties quant à notre sérieux. Il faut aussi pouvoir comprendre les participants, avoir un regard sportif qui nous permettra de proposer le meilleur produit au meilleur prix. Le tout doit être réuni dans un ensemble qui fait une construction économique avec des partenaires privés, des concurrents qui paient leur participation, et réunir un budget.

De nouvelles entités apparaissent, comme Natura 2000, ce métier se complexifie-t-il ?
Les contraintes sont de plus en plus complexes, en effet. Natura 2000, c’est quelque chose qui malgré notre expérience d’organisation ne peut pas se traiter comme ça. Nous faisons appel à des cabinets de consultants et des compétences extérieures pour traiter ce dossier. Ça complexifie le choix d’implantation de nos événements. Les négociations pour la route deviennent compliquées car les préfectures ont de plus en plus de contraintes elles aussi. L’écologie va plus loin aussi dans la gestion des déchets, des domaines où nous devons nous former, ce que nous faisons chez ASO pour mieux appréhender ces contraintes.

Le client-participant est-il de plus en plus difficile à gérer ?
Le participant devient de plus en plus client effectivement ! Pour bien le traiter, nous devons avoir une vision « client ». Il paie un certain prix. Chez ASO nous sommes habitués à demander un prix d’inscription aux épreuves relativement élevé parce que nous considérons qu’il y a derrière une prise en charge élevée et la possibilité de vivre un événement dans de très bonnes conditions. Mais le participant devient exigeant et cela génère un service après-vente très lourd. On ne doit négliger aucun détail car nous devons un certain nombre de choses à nos clients.

[Version complète et articles suivants à découvrir dans la newsletter économique]