Oliver, quelles seront les principales nouveautés de l’édition 2017 du Tour Transalp ?
La grande nouveauté, c’est que la 15ème édition du Tour Transalp mixera des routes bien connues avec quelques territoires encore inexplorés. Les compétiteurs pourront s’attendre à gravir des cols mythiques du Giro comme le légendaire Mortirolo, le Col du Rombo, le Passo di Stelvio et bien d’autes encore. Et ils découvriront également ce que le Lac de Garde peut offrir aux amateurs de vélo de route. A ces nouveautés s’ajoute un nouveau partenaire officiel principal puisque nous venons de signer avec Corratec. Au total, il y aura 865 kilomètres à parcourir pour 18195 mètres de dénivelé.
En quoi consiste le Tour Transalp ?
Depuis sa 1ère édition en 2003, le Tour Transalp s’adresse à des coureurs lambdas qui concourent par équipes de deux. Les paires sont classées dans cinq différentes catégories : hommes, dames, mixtes, masters (des équipes masculines avec un âge combiné de plus de 80 ans) et grand masters (des équipes masculines avec un âge combiné de plus de 100 ans). En général, les frais d’inscription s’élèvent à 895 euros par personne. Les coureurs de moins de 23 ans n’ont que 695 euros à payer.
Le parcours, lui, part du sud de l’Allemagne pour rejoindre Riva del Garda, en Italie, via les Dolomites. Est-ce là le meilleur itinéraire de l’événement ?
Notre objectif est de proposer chaque année un nouvel itinéraire composé de tout ce qu’un cycliste sur route recherche : des ascensions difficiles, de belles routes et une vue imprenable dans le plus beau décor qui soit, les Alpes. En conséquence, cette édition 2017 soulignera une fois encore les routes de légende bien connues et offrira des routes nouvelles et surprenantes, ce qui en fera une expérience unique à ne pas manquer.
Vous pouvez dire que vous avez été à l’origine des cyclosportives par étapes. Comment jugez-vous la compétition née d’épreuves comme la Haute Route, la Forest’Cime etc. ?
La concurrence est toujours bonne afin de rester concentré sur son propre événement. Dès lors, nous essayons de nous améliorer chaque année. Nous réalisons des sondages pour savoir ce que nos participants ont aimé ou ce qu’ils n’aiment pas. En plus, l’émergence d’autres événements témoigne de l’existence d’un marché pour des événements comme le Tour Transalp.
Le Tour Transalp, réalisé par des organisateurs allemands, semble s’adresser avant tout aux cyclos allemands, autrichiens et suisses. Comment changer cela ?
Le Tour Transalp a beau être organisé par un magazine allemand et une société organisatrice allemande, il s’adresse définitivement aux cyclistes du monde entier. Et pas seulement à ceux des pays par lesquels nous passons, même si leur traversée attire en effet davantage d’Allemands, d’Autrichiens et de Suisses. Chaque année, nous réunissons des compétiteurs de plus de trente pays. Notre site Internet est également accessible en anglais. L’organisation est ouverte à tout le monde et nous aimerions voir davantage de coureurs en provenance de pays comme l’Espagne, l’Angleterre et la France. Nous essayons notamment d’attirer les fans et les participants par le biais des réseaux sociaux, également en anglais, et à travers nos coopérations dans les médias.
Pour la majorité des cyclos français, le ticket d’entrée peut paraître trop cher. Comment parvenir à les séduire dans les années futures ?
Eh bien je pense que le parcours est le meilleur moyen d’attirer les coureurs. Et nous en avons un merveilleux chaque année. En outre, le retour des participants est également un élément important. Dès lors je souhaite que ces bons mots se propagent sur la scène cycliste. De façon à ce qu’ils nous apportent toujours plus de cyclos français. A ce jour, la moitié des équipes s’est déjà engagée. Il ne vous reste plus qu’à trouver un partenaire de force équivalente et aux intérêts communs, et à vous entraîner suffisamment pour apprécier l’épreuve !