Paul, comment êtes-vous arrivé au cyclisme ?
J’ai commencé le vélo enfant avec mon père, après j’ai pratiqué la course à pied. J’ai eu des problèmes de genoux et le médecin m’a conseillé d’arrêter la course pour le vélo. Donc j’ai commencé le vélo en entraînement physique pour le sport auto. Par la suite j’ai pris du plaisir sur le vélo et j’ai augmenté les sorties. En ce moment j’ai du temps donc j’arrive à faire trois sorties par semaine et je fais de la natation à côté.
Quels sont vos objectifs cyclistes cette année ?
Cette année je me suis inscrit à l’Etape du Tour après trois années sans y avoir participé. Je suis mieux préparé et c’est moins long. J’y ai déjà participé cinq fois, avec une 165ème place décrochée à l’Alpe d’Huez. Je vais aussi faire la cyclosportive la Look et disputer deux triathlons. Je suis un cycliste passe-partout qui roule correctement et qui arrive à bien grimper.
Quel est votre meilleur souvenir sur le vélo ?
Mon plus beau souvenir c’est lorsqu’avec Mécénat Chirurgie Cardiaque j’avais roulé avec Bernard Hinault, qui venait de reprendre le vélo. Et faire ces quelques kilomètres avec lui c’était fabuleux.
Quel sont vos souvenirs d’enfance de vélo ?
Les coureurs de l’époque étaient Eddy Merckx, Raymond Poulidor, Luis Ocaña… Je me souviens de ces fins de journée à la maison, la retransmission sur ORTF avec la mire, la musique, et on regardait l’étape. Ça c’est mon souvenir ! Actuellement je suis toujours les courses et les résultats, à la télévision ou sur Internet, je suis tout ça de près.
Quel matériel utilisez-vous ?
Je roule sur un Look 695, équipé en SRAM Red et avec des roues Zipp ou Mavic, en boyaux.
Quel est le lien entre le vélo et vous ?
Je fais du vélo pour me vider la tête, dans la campagne sous un beau soleil, faire une balade. Et des fois j’ai besoin de me dépenser physiquement et rentrer crâmé a la maison.
Quelles routes vont font souffrir ?
Pour moi, le Ventoux et le Tourmalet sont les deux cols les plus durs. Ils sont très longs, avec de forts pourcentages, et chaque fois je les trouve difficiles. Ça ne rend pas, on est en prise. Je suis toujours heureux d’arriver au sommet. Et j’admire les coureurs qui y passent en course.
Propos recueillis au Mont Ventoux le 18 avril 2013.