Quel bilan tirez-vous de la saison 2017 au titre du Challenge Cyclo’Tour ?
Un bilan plutôt bon, et un nouveau record de participation, avec plus de 5 500 participants sur nos 7 épreuves. Il s’agit d’un très bon bilan, malgré quelques aléas de la météo, surtout sur la Lozérienne, qui nous ont handicapés, et ont gâché quelque peu la fête.
La Scott Cimes du lac d’Annecy fut une réussite, ça conforte que le changement de date était nécessaire ?
Oui, on a eu un très gros succès sur cette nouvelle date du dernier week-end d’août qui va être confirmée en 2018, et qui montre que cette cyclo a toute sa place dans cette fin de saison estivale.
Vous êtes un acteur important, à travers toutes les épreuves que vous proposez, est ce que c’est un sentiment positif qui se dégage en cette fin de saison pour les organisateurs ?
Je pense qu’on va être tous en légère augmentation, ou plutôt en stabilité sur le secteur qui, aujourd’hui, est « mûr ». D’autant plus, qu’il y a de nouvelles épreuves et de nouvelles pratiques. Je pense que, pour tous, c’est plutôt un bilan positif.
Quel est votre point de vue par rapport aux dérives du cyclosport dont on parle beaucoup actuellement ?
Il faut qu’on reste vigilant pour conserver l’esprit, l’éthique et l’ADN du cyclosport, sans faire barrage aux nouvelles pratiques bien sûr, mais en y faisant attention. On peut aller chercher ces nouveaux pratiquants, mais en leur faisant comprendre ce qu’est le cyclosport, qui n’est pas une course sur route.
Que pensez-vous de la convivialité au sein des cyclos, est-elle en train de disparaitre ?
Je ne pense pas, mais il faut justement que l’on fasse attention à ce qu’elle ne disparaisse pas. C’est à nous, organisateurs, à se mobiliser et à sensibiliser nos participants là-dessus. Il faut inculquer cette bonne ambiance, cette convivialité qui fait que tout le monde est détendu au départ, fin prêt à profiter d’une belle journée. On arrive ensemble, on se donne la main, on est ex-aequo, et on ne va pas se faire le sprint par exemple. C’est ça l’esprit du cyclosport, et à nous d’insister sur cet ADN en étant vigilants sur pleins de petites mesures qui doivent être mises en place. Sur l’interdiction, par exemple, de tout ravitaillement « sauvage », il faut sévir un peu plus aussi sur les voitures d’assistance qui n’ont rien à faire sur les parcours… Tout ça, pour qu’on arrive à retrouver l’essence même de notre pratique. C’est à nous, organisateurs, à donner la bonne image, et la bonne intention pour que tout le monde soit détendu.
Et qu’en est-il de la présence des pros qui viennent gagner une cyclo ?
Là aussi, c’est pareil, c’est notre travail, c’est l’éthique, et c’est l’image aussi. On a souvent des pros sur nos épreuves, et, pour nous, ce sont plutôt des ambassadeurs. Alors, autant qu’ils véhiculent une belle image, en étant sympathiques avec les participants, en roulant auprès d’eux… C’est ça le but d’un pro ou d’un quasi pro en cyclo.
Quelles sont les grandes lignes de votre calendrier 2018 ?
On n’a pas de nouvelles épreuves qui seront intégrées, mais les 7 de cette saison seront reconduites sur des dates approximativement les mêmes. On reste dans nos habitudes avec de nombreuses petites nouveautés qui vont, pour chaque cyclo, en faire un véritable évènement. On retrouvera, notamment, un salon de la mobilité électrique sur la Lozérienne, un salon de véhicules anciens (vélo et auto) sur la Granite Mont Lozère, une montée chrono sur la Scott le samedi soir, et aussi un nouveau challenge dans le challenge… On vous dévoilera tout cela en détail très prochainement. Restez à l’écoute et à bientôt !