Laurent, nous sommes à quelques mois des Bosses du 13, comment s’annonce cette édition ?
En effet, les Bosses du 13 se dérouleront comme chaque année le troisième week-end de septembre, et les préparatifs sont déjà bien engagés avec comme prochaine échéance l’ouverture des inscriptions programmée demain (à retrouver sur Vélo 101).
Vous n’apporterez pas de changements majeurs, cela veut-il dire que vous êtes satisfait de l’épreuve telle qu’elle est ?
Concernant la cyclosportive en elle-même, il n’y aura effectivement pas de changements majeurs pour cette année. L’an dernier, nous avions modifié les procédures de départ, ce qui a été un grand succès aux yeux des participants. Nous allons donc maintenir ce dispositif pour cette année en améliorant encore certains détails. Nous préparons cependant un certain nombre de nouveautés qui vont apporter un plus au niveau touristique pour l’épreuve en offrant la possibilité aux participants de venir découvrir notre belle région à une période de l’année encore propice au tourisme.
Pouvez-vous décrire les parcours proposés ?
Les parcours proposés seront identiques aux parcours des années précédentes avec trois parcours de 94, 136 et 164 kilomètres. Nous avons souvent réfléchi à proposer de nouveaux parcours, comme le font certaines cyclos, mais vue notre situation géographique, il très difficile de mettre en place de nouveaux itinéraires d’un point de vue administratif. De nombreux cyclos apprécient également le fait de pouvoir comparer leurs performances d’une année sur l’autre. D’autant plus que les parcours proposés sont très intéressants. D’un point de vue sportif d’abord avec une succession de « petits cols » accessibles à tous les cyclistes. Mais également d’un point de vue touristique avec divers panoramas sublimes tout au long des parcours.
L’épreuve est considérée comme un rendez-vous incontournable pour les cyclos du sud, comment gérez-vous cette notoriété ?
Effectivement, c’est une fierté pour les dirigeants du Vélo Club la Pomme Marseille et tous les bénévoles de mettre en place une épreuve référence du sud de la France. C’est cette notoriété et cette reconnaissance qui nous motivent chaque année pour relancer la machine et faire le maximum pour maintenir le niveau de notre épreuve. En ayant toujours en tête les valeurs du club et des Bossses du 13 que sont le sport et la convivialité, formule couramment utilisée aujourd’hui, mais dont nous revendiquons modestement la paternité.
Vous attendez-vous à devoir refuser des participants ?
Nous serions heureux que cette éventualité se produise un jour, mais pour cela il faudrait que le nombre de participants dépasse les 3200 autorisés par la préfecture. Mais quoi qu’il en soit, au niveau de l’organisation, nous serions en mesure d’assumer une telle participation.
Quelles sont vos attentes pour cette année ?
Pour cette année, indépendamment d’une augmentation du nombre d’engagés, ce que nous attendons avant tout c’est que l’épreuve se déroule sans incident majeur et que tous les participants repartent ravis de leurs Bosses du 13 et du séjour passé dans notre belle région.
Vous attendez-vous à un effet Tour de France avec l’arrivée d’étape à Marseille le 3 juillet ?
En effet, cette année nous avons la chance d’avoir l’arrivée d’une étape du Tour de France sur Marseille. Il est possible que cet événement ait un effet bénéfique sur les engagements aux Bosses du 13. Nous pouvons également espérer tirer un effet positif, de Marseille Capitale Européenne de la Culture et de la possibilité offerte aux cyclistes de venir profiter de la programmation des festivités en place sur Marseille à cette occasion.
Les routes du final de cette étape seront plus ou moins les mêmes que celles de votre épreuve, quelle a été votre réaction quand le parcours a été présenté ?
Nous nous attendions un peu à ce que le Tour de France emprunte une partie de l’itinéraire des Bosses du 13. Notamment le final par le col de la Gineste qui reste le point d’accès à Marseille le plus pertinent et le plus attrayant d’un point de vue sportif et touristique. De ce fait, cette année, les participants aux Bosses du 13 auront le privilège de pouvoir emprunter une partie des routes du Tour de France (sur une trentaine de kilomètres depuis le col de l’Ange) avec l’avantage, comme chaque année d’avoir la route de la Gineste entièrement fermée à la circulation routière une bonne partie de la journée, ce qui représente un atout indéniable pour notre épreuve.
Mis à part le soleil et les vues imprenables sur les Calanques, quels sont les atouts des Bosses du 13 ?
Au-delà de ces atouts, c’est l’ensemble des prestations proposées qui font le succès de notre épreuve et notamment la sécurité sur les parcours grâce au concours précieux des forces de gendarmeries.
Quelles prestations proposez-vous ?
Les Bosses du 13 sont très appréciées pour la qualité des prestations qui sont proposées aux participants. En effet, nous allons cette année encore offrir un cadeau exclusif aux couleurs des Bosses du 13 qui vous sera dévoilé prochainement. De même, notre traditionnel repas chaud à l’arrivée, notre village avec des exposants de plus en plus nombreux, nos magnifiques lots à gagner à la pédale et au tirage au sort (dont un cadre carbone Look, un cadre carbone CKT, une paire de roues Corima, de nombreux séjours d’une semaine à la station de Réallon…), constituent, pensons-nous, un label de qualité pour notre épreuve.
Combien de bénévoles mobilisez-vous pour un événement d’une telle ampleur ?
Sur le week-end, ce sont plus de 300 bénévoles qui sont nécessaires pour l’organisation des Bosses du 13, et sans lesquels il ne serait pas possible de mettre en place une telle manifestation. En plus des bénévoles, nous déployons un service de sécurité de premier plan avec près de deux-cents signaleurs, cinquante gendarmes, une trentaine de motards et sept ambulances sur l’ensemble des parcours.
Ce sera l’édition 2013, des Bosses du 13, êtes-vous superstitieux ?
Non lorsque la superstition est susceptible de déboucher sur du négatif. Mais en l’occurrence lorsqu’il s’agit du nombre 13, emblématique de notre département, et générateur exclusivement de bonnes choses, alors oui je veux bien être superstitieux.
Propos recueillis le 29 janvier 2012.