Jean-Luc, on voit régulièrement le VTT Garlaban, sur des épreuves VTT mais aussi des cyclos. Comment fonctionne le groupe ?
Nous fêtons les vingt ans du club cette année. Sous l’impulsion de Raymond, un invétéré du cyclisme depuis des années au sein de notre structure, nous nous stimulons et nous motivons à chaque fois pour se déplacer en nombre sur les événements. Nous écumons ainsi régulièrement toutes les cyclos de la région.

La nouveauté cette année, c’est que vous organiserez une cyclosportive le 13 juin prochain…
Nous avons une section VTT, une section Route et une section Freeride maintenant. Pour marquer la réussite du club, qui a doublé son nombre d’adhérents, nous organisons notre cyclosportive le 13 juin au départ de Gémenos. Jusqu’à présent, notre rendez-vous était une petite Ufolep à Saint-Pierre-les-Aubagne. Mais nous avons décidé de passer à la vitesse au-dessus en voyant le potentiel que dégageait une épreuve comme les Bosses du 13 sur Marseille. Nous avons la chance d’avoir un massif magnifique. Tout concordait à lancer la première édition du Garlaban avec deux parcours : 85 kilomètres et 1800 mètres de dénivelé et 132 kilomètres avec un peu plus de 2000 mètres de dénivelé.

Les cyclosportifs emprunteront-ils des passages connus ?
En fait, le grand parcours empruntera une partie de l’ancienne Cézanne, qui n’existe plus aujourd’hui.

Quelles seront vos ambitions pour cette première ?
Ce sera surtout d’arriver à réunir suffisamment de monde. On a toujours cette appréhension-là quand on prépare un événement comme ça : est-ce que les gens seront au rendez-vous ? Ensuite, on espère que tout se passe bien, que les gens seront contents. Et comme c’est une première fois, il y aura certainement des choses à améliorer. L’épreuve est perfectible.

Vous êtes un gros club mais ce jour-là, les coureurs du VTT Garlaban seront-ils tous à l’organisation ou certains seront-ils aussi sur le vélo ?
Malheureusement, n’en déplaise à certains du club, on va avoir besoin de toutes les forces vives. Nous allons mobiliser tout le monde : les épouses, les beaux-frères, les grandes sœurs, les grands-pères… Il va falloir environ 100 personnes pour couvrir l’épreuve.

Pourquoi l’épreuve ne partira-t-elle pas d’Aubagne ?
Nous ne partions pas d’Aubagne malheureusement, bien que tout était parti dans ce sens. La mairie, crise oblige, a refusé toutes les nouvelles manifestations sportives cette année. Gémenos, une commune voisine, nous a fait l’amitié de nous héberger pour le départ comme pour l’arrivée. Le départ fictif se fera malgré tout d’Aubagne, au grand centre commercial de la ville, qui présente plusieurs avantages, notamment un immense parking, et qui permettra pour la première fois à des cyclos d’aller se restaurer chez notre partenaire, Flunch. Ca ne s’est encore jamais vu sur une cyclo. Ce sera un nouveau concept.

Vous êtes un club agréable et fidèle aux organisations, on peut imaginer que les autres organisations vont vous renvoyer l’ascenseur ?
C’est un petit peu le sentiment que j’ai eu en distribuant quelques tracts. Les échos sont très positifs donc j’espère que ça se concrétisera le 13 juin. Nous avons fait attention en choisissant cette date qu’il n’y avait pas trop de grosses épreuves dans la région. Le créneau était dégagé donc toutes les conditions sont réunies pour que ce soit une belle fête.

Où trouver plus d’informations ?
Vous retrouverez toutes les informations sur le site du club, www.vttdugarlaban.com, et sur le site de la cyclo, www.cyclodugarlaban.com. Les incriptions en ligne se feront sur Vélo 101.

Propos recueillis à Apt le 18 avril 2010.