Jean-Christophe, vous relancez un salon du vélo sur Paris, le Paris Bike Festival, pourquoi ?
Dans la genèse du nom de notre société, figure le C de Cycle. AMC Promotion a toujours organisé un salon du cycle, et nous nous devons d’apporter un évènement vélo à la hauteur de la demande, du marché et du potentiel de Paris.
Quel en sera le concept ?
Pour organiser un évènement vélo à Paris, il fallait casser les codes d’une expo sous un hall d’un parc-expo. Le visiteur d’aujourd’hui a besoin de vivre les choses, de dépasser le simple coup d’œil à de beaux modèles qui le font rêver. Aujourd’hui, le visiteur veut être acteur. Il aime le vélo ? Faisons-le aussi pédaler !
Pourquoi avoir choisi de vous établir à Longchamp ?
Les salons ne fonctionnent aujourd’hui que si la part du rêve est conjuguée avec une émotion. La simple découverte visuelle se satisfait de la visibilité digitale : Internet, réseaux sociaux. Il nous reste à travailler les autres ressentis comme le toucher, le mouvement, ou même l’odeur. L’hippodrome de Longchamp constitue un endroit particulièrement bien adapté à la pratique du vélo dans Paris. Le visiteur pourra en outre vibrer dans un lieu emblématique.
Le Paris Bike Festival aura lieu au printemps du 12 au 14 mai. Là aussi c’est une date réfléchie.
Nous souhaitons être sur la période la plus rassembleuse des consommateurs. Nous voulons toucher non seulement le cycliste, le cyclo, mais aussi l’urbain ou les familles. Ici à Longchamp, en mai, on parlera Giro, Tour de France et environnement également, avec le vélo comme moyen de locomotion pour éviter les bouchons dans les grandes agglomérations. Nous souhaitons que le Paris Bike Festival favorise aussi la découverte familiale, qu’il propose donc tests, fête et promotion du vélo dans son ensemble. Quoi de mieux que le printemps pour vivre cela ? Les marques proposent leurs nouveautés de plus en plus tôt. Je sais déjà que des nouveautés exclusives pourront être montrées, voire testées, au Paris Bike Festival. Et puis le printemps est un moment fort pour les ventes de cycles, d’équipements et de vêtements de vélo. Profitons de la dynamique de ce moment clé !
Vous mettrez l’accent sur les essais. Comment cela va se passer ?
Nous aurons quatre zones de tests pour répondre à toutes les familles du vélo. Il y aura une zone tout terrain sur plus de 1 kilomètre à proximité du village-expo avec les VTT, les VTT électriques, le gravel et le cyclo-cross. Une autre destinée aux balades avec 2 kilomètres goudronnés dans l’enceinte de l’hippodrome, pour l’e-bike, des essais tranquilles, en famille, de l’espace destiné aussi aux enfants. L’anneau de Longchamp, ce célèbre circuit de 3,6 kilomètres, sera à destination du vélo sport, compétition et triathlon. Enfin, les tests de VTT électriques ou à débattement s’effectueront sur la boucle du Parc Saint-Cloud. C’est le poumon vert proche de Paris. Il est situé à 2,5 kilomètres et offre 100 mètres de dénivelé, de sous-bois, et des single tracks. A intervalles réguliers, des petits groupes de vététistes testeurs se lanceront, accompagnés par un moniteur agréé ou un collaborateur de la marque participante. Tous ces tests seront organisés avec la société Testpass qui nous permettra de sécuriser les prêts pour les marques, et facilitera la démarche de notre public. Les visiteurs pourront s’inscrire en ligne ou sur place, pour organiser leur journée de tests.
Qui sont aujourd’hui vos marques déjà présentes ?
Nous sommes en pleine commercialisation. Les constructeurs ont bien sûr pris conscience et saisi cette opportunité pour s’exprimer, avec ce formidable potentiel que l’on peut trouver dans le bassin parisien où l’on retrouve 620 000 pratiquants réguliers d’après la source Kantar–TGI 2016. Sans compter tous les réseaux de transports qui permettent d’accéder à la Capitale. C’est une prise de parole annuelle que nous souhaitons inscrire dans la durée. Le potentiel est là, et surtout l’évènement a du sens.
Annuel et non pas tous les deux ans.
Il s’agit de fêter (Festival) le vélo au printemps, au cœur de la Capitale. Le marché du vélo a besoin de parler à ses clients tous les ans. Il n’y avait jusqu’alors rien qui s’y prêtait à Paris. Le Paris Bike Festival incarne la réponse aux attentes des marques et des visiteurs. Nous, organisateurs, facilitons cette liaison.
Quelles sont vos attentes en termes de mètres carrés vendus, de nombre de marques présentes, de grands du marché présent ?
Nous avons une surface de 30 000 m² répartie entre le village-expo, les animations, une zone de food-trucks et pique-nique, un atelier mécanique, un poste de lavage vélos, une consigne vélo, un parking auto. Être sur la pelouse de Longchamp, avec tous ces cyclistes qui tournent autour, renvoie à vivre des « 6 jours » au cœur d’un vélodrome. Une émotion forte que beaucoup de cyclistes ayant tourné sur l’anneau ressentiront !
Le succès de Vélofollies en janvier vous inspire-t-il ?
Nous travaillons sur divers évènements qui nous inspirent et pas exclusivement dans le vélo. Vélofollies est un salon extra, situé dans la Mecque européenne du vélo : les Flandres ! En Belgique, vous aurez surtout un public captif. Un public pointu, qui aime le vélo au point de rouler vent de face même par zéro degré ! Au Paris Bike Festival, non seulement nous comptons avoir les passionnés, notamment à l’aide du célèbre anneau de Longchamp, mais aussi le curieux qui ira facilement tester un vélo électrique dans un lieu enchanteur, à l’arrivée des beaux jours.
Y aura-t-il des compétitions autour ou sur Longchamp pendant le salon ?
Oui. Nous travaillons en partenariat avec la FFC pour organiser des compétitions, des challenges qui vont apporter une touche supplémentaire de peps à notre évènement. Je n’en dis pas plus, mais il me tarde de monter sur un vélo pour aussi y participer !