Jacques, vous êtes en charge du sponsoring et du marketing pour Mavic, en quoi est-ce que cela consiste sur le terrain ?
Ma fonction consiste à choisir les événements où l’assistance Mavic sera présente tout au long de l’année. Je centralise toutes les demandes en fin de saison, puis j’établis le calendrier pour l’année à venir. Nous sommes présents sur les courses pros et amateurs, sur les cyclos, les épreuves VTT ainsi que les triathlons. Une fois sur le terrain je veille à ce que le stand Mavic soit bien en place pour accueillir les participants qui souhaitent venir faire contrôler leurs roues ou leurs vélos. Pour les courses sur route nous assurons l’assistance avec trois voitures dépannage ainsi que des motos en certaines occasions. Concernant le VTT, nous avons sur place notre semi-remorque qui permet à nos athlètes ainsi qu’aux participants de venir faire vérifier leurs roues de VTT.
En chiffres de journées de course, de kilomètres parcourus, de moyens humains, ça donne quoi ?
Nous sommes présents sur plus de 80 événements tout au long de l’année, plus de 300 000 kilomètres et une trentaine de personnes entre les permanents et les personnes en interne qui viennent également sur le terrain. Notre flotte de véhicule se compose de six voitures d’assistance, quatre motos pour Paris-Roubaix, un scooter pour les épreuves route, deux camions Cyclo, un camion VTT et un semi-remorque VTT, deux remorques.
Vous avez abordé le domaine par les courses pros, et maintenant ce sont des épreuves cyclos, lesquelles ?
Effectivement Mavic a toujours été très présent sur les épreuves route, mais depuis de nombreuses années nous renforçons notre présence sur les épreuves de masse ainsi que sur les grandes randonnées en VTT. En 2011 nous irons à Paris-Roubaix Challenge, Cheschire Cat, Liège-Bastogne-Liège Cyclo, Bikedays Solothurn, Etape Caledonia, Terra de Remences, Vélothon Berlin, Transvésubienne, Oxygène Challenge, les Crapauds, l’Ardéchoise, la Sisteronne, London-Paris, la Pierre le Bigault, la Passportes aux Gets, la Free Raid, l’Avalanche Enduro, la Mégavalanche, la MB RACE, l’Etape du Tour 1 et 2, le Bike Days Munich, l’Etape Hibernia IRL, la Haute Route, l’Otzal Marathon, la Picarde, les monts d’Arrée et le Roc d’azur.
Quelle est la principale différence entre ces deux domaines et les réponses logistiques que vous apportez ?
La principale différence entre les courses route et les épreuves de masse, c’est que nous intervenons uniquement pendant la course sur la route alors que pour les épreuves de masse nous avons un stand la veille de l’épreuve pour offrir une assistance à tous les participants s’ils le désirent. Et nous effectuons différents postes d’assistance technique le jour de la course.
Une nouvelle cyclo a fait son apparition, la Haute Route, pourquoi « en être » ?
Lorsque j’ai été contacté par Rémi Duchemin, je savais que le projet allait être traité de manière très professionnelle. En plus l’idée de faire une course à étape pour les cyclos au mois d’août nous convenait parfaitement. J’ai donc dis oui très rapidement car je pense que ce sera un réel succès pour cette première édition. Mavic a l’habitude d’innover sans cesse et ce nouveau format de cyclo colle bien à l’image Mavic.
Quel sera votre dispositif ?
Nous aurons sur la Haute Route une moto, un camion et une voiture pour assister au mieux les participants. Nous assisterons les participants la veille de l’épreuve ainsi que tous les soirs après l’étape. Lors de la journée nous aurons une moto et une voiture en cas de problèmes afin que les participants puissent finir en toute sécurité l’étape. Il y aura trois techniciens à la disposition des participants pour intervenir en cas de soucis après l’étape.
Mavic, ce sont maintenant des pneus, comment allez-vous intervenir ?
Effectivement, Mavic a été le premier fabricant à instaurer le WTS (Wheel Tyre System) donc nous vendrons des pneus et des chambres à air sur le stand Mavic. Le prix sera déterminé par notre service commercial, quant à la réparation sur le stand elle sera comme toujours gratuite, seules les pièces d’usure seront facturées.
Propos recueillis le 30 mars 2011.