Guy, avec le Challenge Assurances Vélo 2017, vous lancez un nouveau challenge cyclosportif. Dans quel but ?
C’est un challenge de plus, c’est vrai, dans un contexte où d’autres s’arrêtent (NDLR : le Trophée de Bourgogne et le Trophée national UFOLEP ne repartent pas cette saison). Nous sommes dans le vélo depuis de nombreuses années, tant sur le plan du plaisir en tant que participants que sur le plan du travail via notre produit d’assurances spécifiques « Assurances Vélo ». Et avec mon équipe nous avons voulu associer les deux : plaisir des cyclosportives et travail.
En quoi ce challenge va-t-il se différencier des autres ?
Au moins sur trois aspects ! D’abord le mode de classement : cela se fera aux kilomètres parcourus en mélangeant petit et grand parcours. Le cyclosportif aura le choix du parcours selon sa forme. Cela vise à récompenser la fidélité des cyclos. Ensuite, on peut citer le nombre de récompenses très important tant sur chacune des épreuves qu’au final : une paire de chaussures, des casques, des paires de roues, un mois de café en capsule, des bouteilles d’apéritif, des paires de gants et de chaussettes, un maillot de leader… Enfin il faut relever qu’aucune épreuve ne se chevauchera. Nous avons opté pour une bonne répartition sur toute l’année cyclosportive, de mars à septembre.
La répartition géographique, en revanche, se limitera à trois régions. Est-ce un choix volontaire ?
Tout à fait. Nous souhaitions qu’il y ait une cohérence entre les étapes du challenge. Faire des cyclos coûte cher (essence, péages, hôtel, etc.) et nous voulions que les cyclosportifs aient envie de participer au plus grand nombre sans pour autant devoir traverser toute la France.
Avez-vous rencontré des réticences de la part des organisateurs ?
Très peu. Les organisateurs nous ont réservé un très bon accueil. Nous avons expliqué notre volonté de communiquer différemment, notamment via les réseaux sociaux et un site Internet, nous avons aussi été raisonnables sur le ticket d’entrée.
On sait que finalement assez peu de cyclos suivent les challenges, qui ne font pas assez d’épreuves chaque année pour cela. Sur combien de coureurs « réguliers » misez-vous ?
Etant donné que les épreuves sont relativement proches géographiquement les unes des autres, nous espérons avoir entre 200 et 300 cyclosportifs à suivre le challenge pour cette première édition.
Un maillot de leader sera remis par catégorie, hommes et femmes. N’avez-vous pas peur d’un trop plein de maillots distinctifs ?
Il y aura dix leaders répartis sur les grands et petits parcours, je ne pense pas qu’il y ait trop de maillots de leader. Le classement général du Challenge se fera en fonction de deux critères : le cumul des kilomètres parcourus étape après étape sans distinction grands et petits parcours et, si besoin, la place dans la catégorie. Il faudra alors avoir le plus petit chiffre pour se départager avec un ex aequo.
Au total, entre tombola et classement aux kilomètres, combien de coureurs peuvent espérer un prix ?
Il y aura trois lots par étapes, soit vingt-sept lots entre les neuf étapes. Plus un prix aux cinq premiers de chaque catégories pour dix catégories, soit cinquante lots.
Comment envisagez-vous la remise des prix au terme du challenge ?
Je ne peux rien vous dire encore, nous travaillons dessus actuellement. Ou bien nous ferons comme pour le reste du challenge, avec envoi des cadeaux par voie postale, ou bien nous procéderons à une remise officielle lors d’une soirée particulière. Nous allons trancher bientôt.
Vous êtes assureur. Sur quels aspects pèchent les dossiers de sinistres des cyclos en général ?
D’après ce que nous disent les assurés, c’est le temps entre un accident et l’indemnisation qui peut être problématique. Pour cela nous avons mis en place au sein de notre bureau une gestion des sinistres pour les régler dans les meilleurs délais. Nous avons conclu des partenariats avec des vélocistes, des grossistes, des réparateurs indépendants agréés pour fluidifier et accélérer la gestion du sinistre.
Les étapes du Challenge Assurances Vélo 2017 :
• dimanche 5 mars : la Jacques Gouin (Essonne)
• dimanche 1er avril : la Morvandelle (Saône-et-Loire)
• lundi 1er mai : la Vélostar 91 (Essonne)
• dimanche 28 mai : la Cyclo des Boucles de la Marne (Marne)
• dimanche 3 juin : la Claudio Chiappucci (Côte-d’Or)
• dimanche 2 juillet : les Copains-Cyfac (Puy-de-Dôme)
• dimanche 5 août : la Pierre Chany (Haute-Loire)
• dimanche 20 août : la Jean-François Bernard (Nièvre)
• dimanche 10 septembre : les Monts de l’Auxois (Côte-d’Or)