Didier Hutin, comment se présente la Coulainaise 2010 ?
L’édition 2010 sera une année de consolidation de l’organisation de l’épreuve après celle de 2009 où nous n’avions eu que trois mois uniquement pour bâtir l’épreuve à Coulaines. Déjà, nous savons que nous allons franchir le cap des 1000 participants. Nous souhaitons devenir une épreuve de référence du calendrier des cyclosportives.
L’année dernière, vous aviez été amené à changer de site, comment s’est passée l’adaptation de l’événement à la commune de Coulaines ?
En 2009, avec Coulaines, nous avons relevé le défi de mettre l’épreuve en place en moins de trois mois, grâce à la municipalité et aux Jeunesses Sportives de Coulaines. Depuis, nous avons appris à travailler main dans la main et dans la même direction.
Quels parcours seront proposés cette année et quels changements ont été apportés par rapport à ceux de l’édition passée ?
Nos parcours partent à nouveau en direction des Alpes Mancelles et contournent la vallée de la Sarthe. Cependant, pour des raisons de sécurité, nous évitons Sillé-le-Guillaume et le retour sur Coulaines sera plus corsé que l’an passé. Aussi, afin d’éviter un départ dangereux, nous allons donner le départ sur le 153 kilomètres en trois temps avec deux minutes d’intervalle par départ, les plus anciens d’abord, les plus jeunes enfin, soit une certaine forme de handicap.
Quelles seront les spécificités de ces circuits ?
Il s’agit de circuits casse-pattes qui alternent côtes, descentes et parties roulantes mais avec 1600 mètres de dénivelé sur le 153 kilomètres avec deux cols, le col de la Source et le col de la Croix des 6 Chemins. C’est pas mal pour une épreuve de plaine !
Le nouveau site de départ/arrivée vous offre-t-il davantage d’alternatives du côté des parcours que le précédent ?
Oui car l’avantage d’être à Coulaines nous permet rapidement d’être dans le massif des Alpes Mancelles, avec de nombreuses possibilités de montées positives. Sur les deux jours, nous allons mobiliser plus de 200 bénévoles et notre budget pour ces deux jours est de 50000 euros environ.
Vous vous rapprochez chaque année du cap des 1000 participants, envisagez-vous de le franchir cette année ?
Effectivement, 2010 nous verra franchir le cap des 1000 participants, sans problème et même largement plus, compte tenu que la 77, qui avait lieu auparavant le lendemain, sera cette année organisée une semaine plus tard. Donc je pense que de nombreux Parisiens vont vouloir venir participer à La Coulainaise. En fait, nous avons maintenu notre épreuve le premier week-end end d’avril, même s’il s’agit du week-end end de Pâques, car nous pensons que de nombreux Parisiens vont vouloir venir découvrir notre épreuve et son parcours dans les Alpes Mancelles. Nous croyons pouvoir approcher les 1500 participants.
Que conseilleriez-vous à un cyclo qui s’apprête à disputer la Coulainaise ?
Il faut commencer à rouler dès maintenant, au moins une fois par semaine, et augmenter d’abord les kilomètres puis le rythme et attaquer le circuit en fonction de ses moyens, sans présumer de ses forces.
Quels petits plus offre la cyclo ?
Il y aura un cadeau pour chaque participant et en plus du ravitaillement, un gel tonifiant, un repas chaud, les classements informatiques, le chronométrage électronique, des diplômes etc…
La Coulainaise s’inscrit au cœur d’un vaste programme cycliste, quelles en seront les autres manifestations ?
Le dimanche 4 avril, sur le même circuit, nous organisons la manche ouest du Championnat Promotionnel des Clubs de Division Nationale Espoirs et Division Nationale 2. Et sur le circuit d’arrivée à Coulaines auront lieu deux courses de Minimes et Cadets et deux courses de Départementaux. Nous espérons avoir 400 à 500 participants. En outre, la Coulainaise s’inscrit cette année dans la fête des Œufs Durs, fête traditionnelle et populaire de Coulaines, avec défilés et fête foranre, bref une fête à l’ancienne avec ses courses cyclistes.
Propos recueillis le 19 janvier 2010.