Daniel, le concept du Tour de Nice Métropole, dont la 1ère édition aura lieu du dimanche 23 juin 2013 au samedi 29 juin, se veut original. D’où vous est venue cette idée ?
Nous avons estimé que les cyclosportives étaient déjà nombreuses en France et l’idée de Rallye Raid nous a paru plus conviviale. L’idée de ne chronométrer qu’un seul col par jour apporte quand même un esprit de compétition tandis que finir l’épreuve sera un défi personnel.
Quels sont les avantages de cette formule ?
Les avantages sont que tous les jours vous pourrez rouler avec vos amis ou votre famille – beaucoup de couples sont inscrits – en toute convivialité pendant plus de 100 kilomètres et seulement vous « tirer la bourre » pendant la partie chronométrée, contrairement aux cyclosportives où vous ne vous voyez qu’au départ et à l’arrivée.
En termes de logistique, à quel type d’hébergement les coureurs doivent-ils s’attendre ?
En termes d’hébergements, les coureurs s’acquittent pour la semaine entière du 23 au 29 juin de la somme de 795 euros, qui comprend des hôtels 2 étoiles en chambre twin ou double, un repas froid à l’arrivée de chaque étape, les repas du soir, le maillot officiel de l’épreuve, un grand sac de sport pour transporter leurs effets personnels ainsi que diverses prestations supplémentaires. Les concurrents peuvent aussi être surclassés en hôtel 3 étoiles, moyennant 200 euros supplémentaires.
Combien de personnes seront mobilisées pour l’organisation ?
Les bénévoles seront au nombre de vingt-cinq pour assurer les ravitaillements, le transport des sacs d’hôtel en hôtel ainsi que toute la logistique.
Les épreuves par étapes se développent, vous situez-vous dans ce contexte ?
Non, je pense que nous ne sommes pas dans le même contexte qu’une épreuve comme la Haute Route ou les autres cyclo à étapes. Le Tour de Nice Métropole est véritablement un rallye à l’image des épreuves de VTT qui se font déjà depuis pas mal de temps.
A un mois et demi de l’épreuve, quelles sont les étapes qui vous restent à franchir ?
Il nous reste encore quelques étapes comme la réalisation des road-books, la fin des inscriptions, l’affectation des dossards, le repérage des circuits, la neige nous ayant retardés à ce niveau.
A propos des inscriptions, pensez-vous atteindre les 200 engagés dès cette année ?
Nous avons pensé que 200 engagés la première année serait assez difficile à gérer et, pour cette année, nous sommes à une centaine de concurrents, ce qui fera 130 avec les invités. Nous n’avons nullement communiqué avec les étrangers, quoique des Suisses, Italiens, Espagnols et des coureurs des Emirats se sont déjà inscrits, ce que nous ferons pour l’édition 2014.
Propos recueillis le 15 mai 2013.