Peu connu du grand public, Tim Merlier a pourtant connu une année faste l’an passé. Le sprinter belge a été le seul cycliste à remporter une étape du Tour de France ainsi qu’une étape du Tour d’Italie. Il a aussi remporté neuf courses au total dont différentes courses d’un jour en Belgique. Le coureur de l’équipe belge a même fini 5ème au classement des victoires en 2021, devançant même son illustre coéquipier hollandais, Mathieu van der Poel. Le spécialiste du cyclo-cross et champion de Belgique sur route en 2019 entend prouver cette saison que l’année dernière n’a pas été un coup de chance.
Tim Merlier veut confirmer en 2022 et se met la pression
Interrogé par nos confrères britanniques du magazine « Cycling Weekly » Tim Merlier s’est confié sur ses doutes et ses ambitions : « Je veux être aussi bon que possible, faire la même chose cette année » avant d’ajouter : « Mais ce ne sera pas facile, alors j’ai vraiment hâte d’y être, d’essayer de faire aussi bien que l’année dernière ». Le coureur belge avoue aussi qu’il se met une certaine pression sur les épaules : « J’ai de la pression pour moi, je veux montrer que ce n’était pas une année de chance l’année dernière ».
Il assure toutefois pouvoir gérer cette pression : « Je veux montrer à l’équipe et à tout le monde autour du cyclisme que je peux faire la même chose. Donc, pour moi, je mets un peu de pression sur mes épaules. Je peux vivre avec. Cela donne un bon sentiment de l’avoir fait, mais comme je l’ai dit avant, c’était comme un rêve quand je le vis. Si vous êtes jeune, le Tour de France parait si grand, c’était tellement grand alors que j’étais un participant et maintenant je gagne une étape, c’est bien ».
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Le sprinter pense toutefois que ses concurrents sont déjà affutés
Tim Merlier devrait débuter cette saison la semaine prochaine lors de Volta ao Algarve. En camp d’entraînement en altitude en Espagne avec son équipe, le coureur de 29 ans a regardé les dernières compétitions à la télévision et a avoué que cela l’a rendu « nerveux ». Le coureur est toutefois lucide : « Je pense que je suis encore en train d’apprendre, c’est sûr » déclare-t-il à nos confrères avant d’ajouter : « Chaque sprint est différent, et il est certain qu’il faut aussi avoir des jambes. Je regarde les courses maintenant et je suis vraiment nerveux, parce qu’à la télévision, on dirait qu’ils sont tous très très rapides en ce moment. Je suis déjà nerveux pour la première course ».
Interrogé sur son état de forme, Tim Merlier a confié : « Eh bien maintenant, je suis en altitude, je m’entraîne ici pour être à un bon niveau et j’essaie de tout mettre en œuvre pour être bon. J’essaie d’être au top niveau quand je cours, mais je ne sais pas… J’espère qu’avec l’altitude je serai déjà directement bon, mais nous verrons la semaine prochaine comment je vais réagir ». Le sprinter de l’équipe Alpecin-Fenix évoque aussi son équipe et l’importance de Mathieu van der Poel dans ses rangs : « Nous avons beaucoup de bons coureurs. Je pense qu’une fois de plus, nous sommes un peu plus forts que l’année dernière. Je crois que nous pouvons faire encore mieux que l’année dernière. Nous avons besoin d’un peu de chance aussi, espérons que Mathieu (van der Poel) se rétablisse rapidement, cela nous facilite aussi la tâche ».