Lors d’une conférence de presse organisée par le Team DSM ce lundi, Romain Bardet a évoqué ses ambitions avant la dernière semaine du Tour de France.
4ᵉ du général du Tour de France avant la dernière semaine de course, Romain Bardet (Team DSM) est toujours dans la course au podium. Selon l’Auvergnat, ce sont les 3 étapes pyrénéennes qui décideront du podium. « Les Pyrénées, c’est souvent assez explosif puisqu’il y a assez peu de vallée entre chaque col. En troisième semaine, c’est très éprouvant, les Pyrénées peuvent toujours faire de gros dégâts ». Bien placé au général, Bardet pense également à la victoire d’étape. « J’aimerais bien en gagner une belle à la pédale. Je ne sais pas si ça sera possible, car ils sont très forts devant. Mais en tout cas, c’est important pour moi, après un début de saison contrasté, de me retrouver avec les meilleurs mondiaux à l’avant ».
« C’est plus dur de faire le général que de se relever et de jouer les étapes »
Bardet a déjà terminé deux fois sur le podium du Tour de France à Paris. En 2016, il avait terminé 2ᵉ derrière Chris Froome. L’année suivante, il était monté sur la 3ᵉ marche du podium, devancé par Rigoberto Uran et Chris Froome. Jouer le général sur le Tour, le Français sait ce que c’est et rappelle à quel point c’est difficile. « C’est plus dur de faire le classement général que de se relever certains jours et jouer les victoires d’étape. Je ne dis pas que c’est facile de gagner sur le Tour. C’est tout sauf facile. Mais en tout cas, on déprécie souvent un top 7 ou top 8 sur le Tour de France. Les efforts consentis pour y arriver, c’est énorme. C’est 21 étapes à fond. Bien sûr, j’aimerais bien gagner sur le Tour, mais je trouve ça encore plus gratifiant de se battre tous les jours avec les meilleurs en montagne ».
« Tout le monde est un peu à la limite »
Après une deuxième semaine éprouvante physiquement, Bardet s’attend à une dernière semaine tout aussi difficile. « On voit que le peloton est fatigué. Lors du départ à Saint-Étienne, la première montée, ça a explosé de partout parce que tout le monde est un peu à la limite. Il n’y a pas eu de journée sur ce Tour de France où on a pu se reposer. J’ai l’impression de ne pas avoir soufflé de ce Tour de France. Il y a une tension permanente avec de grosses vitesses moyennes et c’est lors des étapes de transition que cela se ressent le plus parce que les 170 coureurs sont concernés ».