Trois jours après sa chute survenue dans le final de la 16ème étape de la Vuelta, Primoz Roglic (Jumbo-Visma) est revenu sur l’incident. Le Slovène met en cause Fred Wright (Bahrain-Victorious), le coureur avec lequel il s’est accroché.
Roglic : « Je n’ai pas des yeux derrière la tête »
Dans un communiqué publié par sa formation, le Slovène a donné de ses nouvelles. « Je peux marcher un peu. J’en suis content pour le moment », indique Roglic. Le triple vainqueur de la Vuelta est ensuite revenu sur les causes de la chute et pointe du doigt Fred Wright, coureur avec lequel il s’est accroché. « Je me suis demandé : comment est-ce possible ? Ma conclusion est que la façon dont cet accident s’est produit est inacceptable. Tout le monde ne l’a pas bien vu. L’accident n’a pas été causé par une mauvaise route ou un manque de sécurité, mais par le comportement d’un cycliste. Je n’ai pas des yeux derrière la tête. Sinon, j’aurais pris plus large. Wright est venu par derrière et m’a enlevé le guidon des mains avant que je m’en rende compte. »
💬 "After the crash, it took me time to straighten things out. My conclusion is that the way this crash happened is unacceptable. This is not the way I want the sport to continue and I want to make that clear."
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— Team Visma | Lease a Bike (@vismaleaseabike) September 9, 2022
Richard Plugge (directeur général de la Jumbo-Visma)
« De nombreux incidents de course ont fait l’objet de recherches. Ils ont été répertoriés dans une base de données. Les causes ont été catégorisées. Nous avons raison de parler d’endroits dangereux dans un parcours, comme lors du Tour de Burgos. Cependant, la recherche montre que le comportement des coureurs est à l’origine d’un accident dans environ la moitié des cas. Cela ne me surprend pas parce que chaque coureur a la volonté de gagner. Je voudrais dire : freinez et utilisez votre cerveau. Cela nécessite un changement de comportement, motivé par la prise de conscience et un jugement cohérent. Peu de temps après l’incident en Pologne, cela a failli mal tourner à Milan-San Remo pour la 3e et la 4e place. Heureusement, ça s’est bien terminé, mais le comportement est resté impuni. Il faut bien gérer ça. »
« Il y a 10 ans, les coureurs les plus âgés tiraient la sonnette d’alarme parce que les plus jeunes montraient moins de respect, et prenaient des risques irresponsables. Les plus jeunes d’autrefois sont les plus âgés d’aujourd’hui. Mais on entend toujours la même discussion, même si nous avons une génération d’avance. Cela doit donc changer. Je suis heureux que Primoz s’exprime. »