Lachlan Morton et Mark Padun en Pologne pour aider les jeunes cyclistes ukrainiens
Ce week-end, Mark Padun et Lachlan Morton se rendent en Pologne pour distribuer des vélos à de jeunes réfugiés ukrainiens. Depuis la fin de la saison 2022, Mark Padun a collecté des équipements de cyclisme pour les donner aux réfugiés ukrainiens. Ce samedi, il va rejoindre Lachlan Morton en Pologne pour distribuer des vélos Cannondale à 13 enfants ukrainiens avec qui ils iront rouler. L’occasion pour ces enfants de momentanément prendre du plaisir dans ce contexte de guerre. Lachlan Morton a rencontré ces enfants ce printemps, au terme de son projet One Ride Away. Un projet qui a permis de récolter 297 000 dollars pour le fonds d’aide à la crise ukrainienne de Global Giving.
Mark Padun touché par la guerre en Ukraine
Pour Mark Padun, cet effort s’inscrit dans la continuité de celui qui a débuté à l’âge de 17 ans, alors qu’il fuyait son pays en proie à des attaques. Il a commencé à courir à 11 ans, et sans cette académie de cyclisme à Kiev, il ne sait pas quelle aurait été son histoire. « J’ai toujours eu le rêve d’être un cycliste professionnel », dit-il. « Je participais à des camps d’entraînement en Ukraine et je savais que je voulais être un cycliste professionnel, que je travaillais pour cela. »
Le rêve de Mark l’a fait avancer. Le cyclisme a donné une structure à ses journées. Très vite, son père et sa mère ont dû fuir Donetsk, eux aussi. Ils sont maintenant en sécurité aux Etats-Unis. Mark vit séparé d’eux depuis ce jour où ils ont dû décider de l’envoyer à l’école de sport près de Kiev. Sur son chemin vers les professionnels, Mark a eu la chance d’être soutenu par des personnes dans le monde du cyclisme.
Une saison compliquée pour Mark
Aujourd’hui, avec EF Education-EasyPost, Mark a trouvé ce genre de soutien dans les rangs professionnels. L’année n’a pas été facile pour lui. Après un bon début de saison, où il a remporté le contre-la-montre de Gran Camiño en Espagne et terminé troisième au classement général. Mark est tombé malade. C’était la semaine où la Russie a attaqué l’Ukraine. La guerre n’a cessé de le préoccuper depuis.
« Elle a été un facteur, mais je ne peux pas dire un pourcentage ou un nombre », dit Mark. « La guerre a commencé avec ma première course de la saison et ce fut un pur choc pour moi. Mais c’est mon travail. Je le fais du mieux que je peux. J’avais toujours ces pensées sur ce qui se passait, je vérifiais toujours les nouvelles, je demandais toujours aux proches comment ils allaient et j’espérais que ça allait bientôt se terminer. »
Il a fallu des mois pour que Mark Padun redevienne lui-même. Il a eu du mal à retrouver la forme après avoir manqué des kilomètres de course et des entraînements.