Tour d’Oman 2022 “Tout est réuni pour une édition réussie”
Les équipes, le parcours et les étapes du Tour Of Oman 2022
À la veille de la 1re étape, les organisateurs se sont adressés aux médias locaux et internationaux depuis le quartier général de l’épreuve, à Mascate. « Les objectifs de cet événement ont toujours été de promouvoir Oman en tant que destination, d’inspirer nos jeunes et de développer leurs talents sur un vélo », a expliqué Saif Subaa Alrushaidi, président de l’Oman Cycling Association. « L’organisation a surmonté de nombreux défis pour réunir des équipes de différents pays et continents, mais nous sommes de retour en action ! », a-t-il ajouté.
« Nous faisons tout notre possible pour que la course soit non seulement excitante, mais aussi sûre pour tout le monde. » A ses côtés, Pierre-Yves Thouault, directeur adjoint du cyclisme d’Amaury Sport Organisation, se réjouissait : “Nous avons tous les ingrédients d’une édition réussie : des parcours dans des paysages spectaculaires et des coureurs talentueux.” Le directeur de course Franck Perque a souligné la variété du parcours : “Les six étapes sur la côte et dans les terres permettront aux sprinteurs, puncheurs et grimpeurs de s’illustrer.”
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Quick-Step Alpha Vinyle avec Cavendish
Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) n’a pas hésité au moment de nommer son grand rival pour les sprints : « Mark est un grand champion, on connaît tous son palmarès sur le Tour de France, et c’est un bon ami. On va voir comment ça se passe contre lui cette semaine.” À sa sortie du Saudi Tour, le « Misil » colombien sent que « chaque course [le] rapproche de [son] meilleur niveau », lorsqu’il s’était paré de jaune et de rose sur le Tour et le Giro. Cavendish a identifié trois opportunités pour les sprinteurs et se montre impatient de les affronter : “C’est agréable d’être ici à Oman. Vous avez de la montagne, des sprints, des bordures… Et c’est un bel endroit pour rouler. Je pense que tout le monde a hâte de voir sa forme au moment de débuter la saison. Peu importe vos sensations tant que vous ne vous êtes pas comparé aux autres. On a un groupe qui peut bien se débrouiller sur tous les terrains.”
Grimpeurs et puncheurs lorgnent Jabal Alkhdhar
Les terribles pentes de Green Mountain (5,7 km, 10,5 %) peuvent favoriser les grimpeurs les plus purs comme les puncheurs les plus explosifs. “C’est un peu comme le Mur de Huy”, décrit Elie Gesbert (Arkea-Samsic) après avoir pris la 5e place sur la montée en 2019. Rui Costa (UAE Team Emirates) était 4e ce jour-là, et il a même terminé 2e en 2017. Le Champion du Monde 2014 vise la victoire, et met en avant Fausto Masnada (Quick-Step Alpha Vinyl Team) et Rein Taaramäe (Intermarché-Wanty Gobert Matériaux) parmi ses principaux rivaux : « Je suis là pour mener l’équipe, je me sens bien et je sais que Jabal Al Akhdhar sera l’endroit faire des différences pour le classement général. » Masnada, de retour à la compétition après sa place de 2ème du Giro di Lombardia, est un nouveau venu à Oman, prêt à découvrir l’ascension : « J’ai étudié Green Mountain sur la carte, et j’ai regardé les vidéos d’Alexey Lutsenko [vainqueur du Tour d’Oman en 2018 et 2019]. C’est une vraie montée, une montée difficile ! Les autres étapes peuvent être piégeuses, mais c’est là que la différence se fera pour la victoire au général.”
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Kragh Andersen : « Je me sens prêt »
Déjà vainqueur d’étape à Qurayyat en 2017, le Danois Soren Kragh Andersen (Team DSM) a hâte de montrer sa bonne condition et ses ambitions au moment d’attaquer une nouvelle saison : “L’hiver s’est très bien passé, pour moi et pour l’équipe. Je suis content de reprendre la compétition, je me sens prêt. Mais Oman est une course dure, assez vallonnée. C’est une belle course avant le week-end d’ouverture belge et Paris-Nice. On a été un peu malchanceux avec le Covid, mais on est avec un groupe capable de gagner des étapes. Bien sûr, j’espère bien faire à Qurayyat, c’est une étape que j’attends avec impatience, mais j’espère faire une bonne course en général, et il y a plusieurs opportunités.”
Al-Rahbi : « C’est un honneur »
Pour la première fois depuis la naissance du Tour d’Oman en 2010, une sélection de coureurs locaux s’aligne face à l’élite internationale. « C’est un honneur de porter nos couleurs dans un tel événement qui nous montrera ce qu’est vraiment le cyclisme professionnel », a déclaré mercredi Said Al-Rahbi. « Je suis un grimpeur et j’aime le parcours, il convient à mes capacités », a expliqué le coureur de 21 ans. Il revient notamment à Qurayyat, où il a remporté le titre de champion national d’Oman à l’automne dernier. « Ce n’est pas une montée très longue, mais c’est suffisant pour faire des différences », a déclaré Al-Rahbi à propos de l’ascension (2,8 km, 6,5%) menant à l’arrivée à Qurayyat, le troisième jour. Il a également ses habitudes sur Green Mountain, un terrain d’entraînement pour lui. « Ces 6 kilomètres sont les plus durs », dit-il en souriant.
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