Susana, peux-tu nous expliquer quel type de reportages réalisez-vous sur la Vuelta ?
Nous faisons un reportage chaque jour sur le podium signature des cyclistes avant la course et également un programme culinaire. Ces reportages passent sur TV Burgos, du nom de la même ville, et sur le site Internet VisualSport. Nous sommes embauchés par la marque Burgos Alimenta.
Est-ce la première fois que tu travailles sur la Vuelta ?
Oui c’est la première fois sur le Tour d’Espagne mais je travaille également sur d’autres courses cyclistes comme le Tour de Burgos, qui est une course de cinq jours, pour les équipes professionnelles. Je pense que c’était une bonne chose que la Vuelta débute en France pour montrer à l’étranger ce que nous sommes capables de faire. De plus, je suis cycliste amateur donc pour les reportages cela aide !
Comment parviens-tu à t’imposer dans ce monde d’hommes ?
Pour moi, ce n’est pas compliqué. Je me sens bien, j’aime ce sport, et je l’ai beaucoup étudié. Je le pratique depuis toujours, depuis que je suis jeune. De plus, je suis commissaire. Je n’ai jamais eu de problème à faire respecter mes décisions ou à me faire respecter car j’ai une bonne connaissance de ce sport donc cela me confère une certaine légitimité. Ma situation est particulière car je travaille chaque jour aux côtés de mon mari, donc pour se faire respecter, c’est tout de suite plus facile.
Comment se compose votre équipe ?
Dans notre équipe Burgos Alimenta sur la Vuelta, nous sommes douze, dont deux couples. Finalement, c’est comme une grande famille. Nous, nous nous occupons du podium signature. Une autre partie de l’équipe enregistre le programme culinaire sur chaque départ, pendant vingt-et-un jours, dans un restaurant connu de la ville, avec des produits de Burgos, pommes de terre de Burgos, jambon de Burgos… Tout vient de Castille. Ces deux programmes sont très différents, c’est ce qui est intéressant.
Propos recueillis par Mathilde Duriez.