Avant que les pros du Tour de France ne s’y lancent cet après-midi, ce sont les meilleures coureuses du monde qui ont rallié ce matin le col d’Izoard avec la première édition montagnarde de La Course by Le Tour. Parmi les équipes engagées, quelques variantes féminines des formations de la Grande Boucle, à commencer par l’équipe Astana Women’s Team emmenée par l’Italienne Sofia Beggin.
La jeune femme de 19 ans, championne d’Italie Juniors il y a deux ans, bénéficie comme ses coéquipières des mêmes partenaires que l’équipe masculine. Ainsi a-t-elle gravi ce matin l’Izoard sur un Argon 18 Gallium Pro, estimé comme un bon compromis entre légèreté et rigidé. Puisque le règlement, valable autant pour les hommes que pour les femmes, impose un poids minimal de 6,8 kg, la machine des Astana pèse entre 6,9 et 7 kg. A noter que, comme les hommes, les filles disposent aussi du Nitrogen Pro, spécifique aux sprinteuses.
Le cadre de Sofia Beggin est un XS monté du groupe FSA SL-K et d’un dérailleur mécanique Shimano Ultegra. Ce matin la coureuse italienne avait fait le choix de roues Corima S+ d’une hauteur de jante de 32 millimètres. Des roues qui permettent le montage de boyaux Veloflex de 24 ou 25 millimètres de section.
La seule différence avec les coureurs masculins de l’équipe Astana provient finalement du choix du braquet. Pour affronter les pentes de l’Izoard, les filles ont opté pour le 36 dents (une seule a osé le 39). Côté plaque, le choix s’est porté sur le 53 voire le 52 dents pour certaines. A l’arrière en revanche, la cassette 11-28 traditionnellement utilisée est restée de rigueur.
Le poste de pilotage se veut là encore assez semblable à celui des garçons. La plupart des filles font usage d’un cintre de 42 centimètres pour une potence de 110 millimètres.
Dernière distinction enfin, les filles d’Astana Women’s Team sont soutenues par Selle Italia et bénéficient en ce sens de modèles spécifiquement féminins. Comme tout coureur qui se respecte, les filles vérifient les freins, le bon passage des vitesses et la bonne pression avant de partir en course. L’équipe en revanche ne participe pas au programme de développement.