Loïc, êtes-vous déçu de ne pas revêtir le maillot jaune après votre victoire à Laruns alors que vous êtes dans le même temps que le leader Van Dijk ?
Non je ne suis pas déçu car il reste deux jours de course et je suis bien placé au général. Il n’y a aucun problème, cela aurait pu être pire ! En effet, au début de la première montée vers les Eaux-Bonnes j’ai eu une crevaison à ma roue arrière, et je n’ai été dépanné qu’au sommet, après avoir attendu ma voiture. Après je suis revenu dans le peloton à Marie-Blanque et dans les trajectoires j’étais libre d’esprit car je menais le groupe au sommet. Il n’y avait personne pour me gêner, j’ai donc fait une belle descente et cela m’a permit de rentrer sur les hommes de tête. Moralement à ce moment-là j’étais vraiment bien et ça a payé.
Aujourd’hui, quels sont vos plus féroces adversaires : Azisa qui a réalisé un beau numéro ou bien l’Entente Sud Gascogne qui a occupé les avant-postes tout le long de l’étape ?
On verra, d’abord le pire adversaire ce sera pour moi la panne de jambes ! Pour moi, si j’ai les jambes, je ne vais pas faire de complexe d’infériorité, c’est mon état d’esprit. Je me dis que je suis capable de faire de belles choses dans ma carrière, j’ai été champion de France amateur (ndlr : en 2007). Je me suis moi-même épaté en faisant certaines courses ! Je le répète, la seule défaillance sera mes jambes.
Donc en résumé, vous voulez vraiment gagner ce Tour du Piémont Pyrénéen 2011 !
Si je peux gagner, c’est certain que je ne vais pas m’en priver ! J’ai fini une fois second, je n’ai jamais pu gagner une étape ici quand j’étais licencié au Lescar Vélo Sprint (ndlr : club organisateur désormais du TPP). Mais aujourd’hui j’ai gagné, c’est comme ça.
Propos recueillis par Medhi Casaurang à Laruns le 26 août.