L’an passé tu remportes le Trophée des Champions et termines second de Dijon-Auxonne-Dijon. A froid, quelle analyse fais-tu de ta saison 2017 ?
La saison dernière est plutôt encourageante pour la suite. J’ai bien progressé et j’ai pu découvrir les courses professionnelles ainsi que les Coupes des Nations où j’ai pu prendre la 7ème place de Gent Wevelgem et la 8ème d’une étape de la course de la paix. Néanmoins je manque de victoire, j’espère rectifier cela cette année.
Comment s’est déroulée ta préparation hivernale ?
Ma préparation a plutôt été bonne. J’ai d’abord repris par de la natation, du ski de fond ou encore du VTT. J’ai fini la phase multisports début janvier avec le stage équipe de France à Bessans. Ensuite, je suis parti une semaine à Nice avec Kévin Geniets puis une semaine à Calpe avec le CR4C Roanne. La forme revient progressivement, j’espère être bien pour la mi-mars.
Il y a quelques jours, tu as fait ta reprise sur les Boucles du Haut-Var. Es-tu satisfait de ton état de forme du moment ? Comment s’est passé la reprise ?
Pour le moment les sensations ne sont pas exceptionnelles mais j’ai tout de même progressé par rapport à l’an passé. La course de reprise s’est bien passée, nous avons un bon groupe à Roanne. Il reste à finaliser les derniers réglages collectifs pour gagner des courses.
Tu attaques ta troisième saison avec le CR4C Roanne. Comment est l’ambiance au sein de l’équipe avec les coureurs et les dirigeants ?
Le CR4C est un club très familiale où de nombreux bénévoles sont là pour nous soutenir, ça fait plaisir. Cette année, il y a un très bon collectif très homogène sur le vélo. L’ambiance dans la vie de tous les jours est très bonne, surtout quand on joue au jeu du « Loup Garou » (sourire). En ce qui concerne les dirigeants, ils sont toujours là pour m’accompagner dans mon projet : c’est plaisant.
Quelles sont tes ambitions pour l’exercice 2018 ?
Cette saison j’aimerai encore progresser autant physiquement que tactiquement afin de gagner un maximum de courses. Mes premiers objectifs seront fin mars avec les classiques et la Coupe de France DN 1 à Vougy.
Une semaine type avec l’école et les entraînements, ça ressemble à quoi ?
Mes horaires à l’école varient chaque semaine mais bien souvent je suis en cours le matin et je roule l’après-midi. Tous les mercredis de 8h à 17h, je m’occupe de ma classe de seconde. C’est un peu contraignant pour m’entraîner, mais l’année scolaire fini fin avril alors je reste motivé dans mon double projet. Je roule souvent seul même si parfois j’aime rouler avec des copains de la fac, ma sœur ou encore d’autres cyclistes du bassin chambérien.
Si tu devais gagner une course cette saison, ce serait laquelle ?
Un championnat, ce sont des courses où l’on retient le nom du premier durant plusieurs années.
Quel coureur te fait « rêver » ?
Je n’ai pas forcément de coureur qui me fait rêver. Par contre un Martin Fourcade en biathlon m’impressionne par sa régularité, c’est un grand champion. En plus avec les JO, il donne un bel exemple.
Quel est ton péché mignon ?
J’aime vraiment les bons repas. Les petits plats que prépare ma mère après mes sorties longues, c’est toujours un régal.
Par Maëlle Grossetête