Ce que nous avons aimé c’est l’enthousiasme du public norvégien, sous la pluie comme sous le soleil, ils ont toujours été là et avec l’enthousiasme qui leur va si bien. On les connaissait fans absolus des sports d’hiver depuis les JO de Lillehamer en 1994, on les a découvert fans de vélo, même si on a tous les ans un avant-goût sur le Tour.
Mais aussi, l’enthousiasme qui s’est dégagé des équipes de France, à l’opposé de 2016. Ce n’est pas que le circuit, d’accord, d’accord. Un nouveau sélectionneur, une nouvelle olympiade, des coureurs qui s’entendent bien sur et en dehors du vélo, tout l’inverse des individualités de l’an passé. Mention spéciale aux filles, avec chez les juniors 3 dans le top 10, bravo et chez les Elites, très belle course collective, même s’il en a manqué un peu sur la fin, il n’y a pas à rougir. Sans oublier le titre tant mérité de Benoît Cosnefroy chez les espoirs, félicitations.
Les Hollandais, rien à dire, à l’image de Tom Dumoulin et de la Sunweb, et des filles, ils ont archi dominé ces Mondiaux. 1 grand tour dans l’escarcelle, Van Vleuten au top toute la saison, à quand le Tour de France ?
Ce que nous avons moins aimé c’est la non présence de Chris Froome sur les mondiaux route, une question : pourquoi n’est-il jamais là quand ça dépasse 200km ?
Mais aussi, le manque de réussite chez AG2R La Mondiale sur les contre-la-montre. Dommage pour Alexis Gougeard qui avait bien préparé son affaire et qui pouvait prétendre à une place après laquelle la France court depuis longtemps. Le changement de matériel entre Focus et Factor a-t-il été profitable ?
Evidemment, l’incident technique qui nous a privé du final palpitant de ces Mondiaux, on est à 4,2km de l’arrivée, Julian Alaphilippe est seul en tête avec 10’’, on revient à moins d’un kilomètre du finish, et on aperçoit un paquet groupé pour une arrivée au sprint.