Ce dimanche tu as remporté une belle compétition, à l’occasion de Bassano-Monte-Grappa, quel sentiment domine actuellement ? C’est une délivrance ?
Oui c’est une sorte de délivrance, j’aurai souhaité gagner plus tôt dans la saison mais je suis malgré tout satisfait de mes résultats.
Peux-tu nous expliquer comment s’est déroulée la course ?
C’était une course atypique, les 80 premiers kilomètres étaient plat sur un circuit en ville, puis on finissait par la montée « monte Grappa », longue de 28 kilomètres. Mon équipe a fait un gros boulot sur la partie plate et m’a placé au pied du col. Après deux kilomètres d’ascension nous étions déjà plus qu’une vingtaine dans le peloton. Un coureur sort seul et prend jusqu’à 50 secondes. J’ai attaqué plusieurs fois pour que l’écart n’augmente pas de trop. A 7 kilomètres de l’arrivée je pars en contre avec un autre gars, il me passait peu de relais. Je l’ai donc attaqué, je rentre seul sur l’homme de tête, il était fatigué, je n’ai fait que 300 mètres avec lui. Je me suis donc retrouvé seul en tête à 4 kilomètres de l’arrivée.
Tu as également prit la 6ème place de la dernière étape du Tour de Savoie Mont-Blanc. Peut-on dire que cette performance est été un déclic pour toi ?
Ma sixième place sur la dernière étape du Tour de Savoie Mont-Blanc m’a donné beaucoup de confiance dans les cols. Venant de Normandie, en début de saison je ne savais pas ce que je valais en montagne. Cela m’a beaucoup apporté dimanche.
Quel est ton programme pour la fin de la saison ?
Je serai sur Arvaille Limousine, le KBE, la Coupe de France DN 1 à Cherves et Montpinchon en élites et en espoirs.
Et tes ambitions ? As-tu un objectif particulier en tête ou maintenant que tu as levé les bras ce n’est que du bonus ?
Je souhaiterai ne pas m’arrêter à qu’une victoire, la saison ne s’arrête pas là-dessus.
Que penses-tu des parcours proposés sur la Coupe de France DN 1 ? Permettent-ils à tous les types de coureurs de s’exprimer ?
Oui, celle de Lunneray était pour les sprinteurs, les autres manches sont plutôt axées pour des rouleurs, puncheurs. J’aimerai bien une course avec des cols, habitant à Chambéry, ça serait un avantage pour nous.
Es-tu en contact régulier avec ton entraîneur ?
Je vois au minimum une fois par semaine notre entraineur. Il est aussi DS sur certaines courses que je fais, notamment dimanche quand j’ai gagné.
Quel coureur pro te fait « rêver » ?
J’aime bien plusieurs coureurs professionnels, je n’ai pas de préférence pour un en particulier. Ils sont tous respectables, au vue des sacrifices qu’il faut faire.
Par Maëlle Grossetête