Thibaut Guernalec en 2016 | © Marion Denis
Tout d’abord peux-tu retracer tous les clubs formateurs que tu as rencontré avant d’arriver chez les professionnels ?
Je suis passé par deux clubs avant d’être professionnel. Le VC Chateaulin de pupille à junior et le Team Pays de Dinan par la suite, durant mes trois premières années espoirs.
Quel est le plus grand moment que tu gardes en tête de ta carrière chez les amateurs ? Pourquoi ?
Le plus grand moment chez les amateurs est mon premier podium au championnat de France CLM U23. J’étais surpris de monter sur la boîte ce jour là. Ça m’a fait du bien mentalement pour la suite. J’ai pris confiance en moi, en mes capacités face à l’effort solitaire.
Et à l’inverse, celui qui a été le plus difficile à vivre mais où tu en es ressorti grandi ?
Le moment le plus difficile a été ma blessure au genou l’hiver dernier. J’en suis sorti grandi, j’ai beaucoup appris. J’ai fait des erreurs ensuite à vouloir revenir trop vite. J’ai gagné rapidement au Circuit du Mené mais le manque de fond s’est fait ressentir par la suite.
Thibaut Guernalec en 2016 | © Camille Nicol
Quel bilan tires-tu de ta saison 2018 ? Es-tu pleinement satisfait ?
Je reste sur ma faim sur le début de saison, j’avais plus d’ambitions. Cette blessure au genou m’a tout décalé. L’été s’est beaucoup mieux déroulé et la fin de la saison chez les professionnels également.
Spécialiste de l’effort solitaire (3ème du championnat de France CLM espoirs en 2016 et 2018), souhaites-tu continuer de travailler dans ce domaine chez les professionnels ?
Je souhaite continuer à travailler le contre-la-montre chez les pros, je m’épanouis dans cette discipline. Fortuneo Samsic m’encourage à le faire également. Chez les professionnels il va falloir prendre de la caisse pour aller chercher un résultat mais le travail finira par payer.
Professionnel dans l’équipe depuis le 1er août 2018, quelles sont les plus grosses différences que tu as déjà pu noter entre le peloton amateur et celui des pros ?
Ce qui change le plus c’est la façon de courir. Le plus difficile c’est la dernière heure, lorsque la course s’emballe. C’est une question de rythme. L’enchainement des jours de courses la saison prochaine me fera progresser sur ce point.
Pourquoi as-tu fais le choix de rejoindre Fortuneo Samsic ? Quel projet as-tu avec l’équipe ?
Je suis suivi par l’équipe depuis 2017. J’ai pu être stagiaire puis faire des courses avec eux. Quand ils m’ont proposé le contrat j’ai tout de suite dit oui. C’est la continuité de ce suivi.
Thibault Guernalec chez les pros | © Fortuneo Samsic
As-tu déjà une idée des profils de courses qui pourraient te convenir ?
Je n’ai pas particulièrement de course en tête qui me plaise réellement au jour d’aujourd’hui chez les pros. Cette saison sera l’occasion de toucher à tout afin de me faire une idée.
Quelles sont les grandes lignes que tu vas suivre en 2019 ?
Les grandes lignes ne sont pas encore tout à fait tracées. J’ai surtout l’envie de découvrir.
Comment as-tu géré ta coupure hivernale ?
Après Paris-Tours j’ai coupé 3 semaines. J’ai ensuite repris petit à petit en faisant d’autres sports, du vélo bien sûr mais surtout du VTT.
Par Maëlle Grossetête