En 2017 tu remportes une manche de la Coupe de France DN1 à l’occasion du Trophée Gustave Beignon. Tu obtiens également deux tops 5 sur le Critérium du Printemps et sur Châtillon-Dijon mais aussi une 6ème place sur la troisième étape du Tour d’ Alsace. Quelle analyse fais-tu de cette saison ?
La saison dernière je pense que j’ai beaucoup manqué de chance et de réussite. Mais ce n’est pas pour autant que je me cherche des excuses. J’ai fait un bon début de saison puis j’ai connu des moments difficiles sur la fin de l’exercice 2017. Je me suis mis beaucoup trop de pression dans l’objectif de passer professionnel.
Comment s’est déroulée ta préparation hivernale ?
Ma préparation hivernale se passe bien, j’ai complètement changé ma façon de m’entraîner, j’ai changé d’entraineur cet hiver. Les années précédentes je passais plus d’un mois dans le sud de la France. Cette fois ci, j’ai eu un autre programme qui me permettra d’arriver moins prêt que les autres années au début de saison. J’ai fait beaucoup de VTT et de renforcement musculaire. Nous partons en Espagne avec le CC Etupes pour le premier stage de l’année la semaine prochaine.
Tu vas débuter ta seconde saison avec le CC Etupes. Parles-nous de cette équipe, de l’ambiance entre les coureurs et le staff…
L’ambiance est plutôt cool, tous les coureurs ne veulent qu’une chose : passer à l’échelon supérieur, alors il faut savoir se faire sa place. Côté staff, tout est irréprochable. Le CC Etupes ne fait pas partie des plus gros budgets DN1 mais fait tout pour qu’on soit dans les meilleures conditions, on ne manque de rien.
Comment abordes-tu la saison 2018 ? Quelles seront tes ambitions ?
J’aborde la saison plutôt sereinement, je suis content de mon état de forme du moment. Je prends cette année 2018 sans pression, cela m’a joué des tours par le passé.
Quand vas-tu raccrocher un dossard ?
Mon premier dossard sera sûrement sur les Boucles du Haut Vars en février.
Quelle course rêverais-tu de gagner ? Pourquoi ?
Sans aucun doute le championnat de France. Tout simplement car j’aurai la chance de porter le beau maillot bleu blanc rouge toute la fin de l’année puis ça aide à ouvrir les portes dans une équipe professionnelle.
Tu es plutôt Peter Sagan ou Chris Froome ?
Aucun des deux, je suis plus Julien Vermote. C’est un mec qui adore roulé devant le peloton pendant des heures.
A quoi ressemble une semaine type pour toi ?
Je me réveille aux alentours de 8 heures pour partir rouler à 10 heures. Je roule toujours le matin pour avoir le temps de me reposer après. Je m’entraîne souvent seul car j’aime bien faire mes exercices tranquillement. J’ai la chance de pouvoir faire que du vélo et je suis conscient de cette belle opportunité.
La nutrition est un facteur important de la performance. Aimes-tu cuisiner ? Quel est ton pécher mignon ?
Ouhla la nutrition ! Je ne suis pas un cuisiner de luxe mais j’ai la chance d’avoir une bonne femme de maison. Mon pécher mignon, pas très « job » je l’avoue, c’est simplement un bon tacos.
Si tu veux rajouter des choses ou faire des remerciements, n’hésites pas.
Je souhaite remercier mon ancien entraîneur Sébastien Gredy avec qui j’ai passé des bonnes années ainsi que toutes les personnes qui me soutiennent tout au long de l’année dans les bons comme dans les moments plus difficiles. Et merci à Vélo 101 pour cet article.
Par Maëlle Grossetête