Matthieu Garnier 1 | © Noémie et Justine Morizet
C’est déjà ta troisième saison avec le CC Etupes. Ton rôle au sein de l’équipe a-t-il évolué ?
Oui mon rôle a changé avec l’arrivée de Boris. Tout le monde a son importance, je suis plus présent pour les Coupes de France et pour la bonne dynamique du groupe.
Comment as-tu géré ta préparation hivernale ?
J’ai fait des sorties d’endurance à la maison sans intensité, avec également beaucoup de musculation tout l’hiver. Puis je suis parti en stage avec le club en Espagne au mois de Février.
Pour la reprise des compétitions, tu obtiens un top 10 sur la deuxième étape des Boucles du Haut-Var. Es-tu satisfait du résultat ?
On ne peut pas se satisfaire d’un top 10, après les sensations arrivent tranquillement et les automatismes sont plutôt bien dans l’équipe. Je suis confiant pour les prochaines grosses échéances.
Peut-être en léger retrait collectivement, qu’est-ce qu’il vous a manqué pour le moment ?
L’équipe est beaucoup rajeunie alors il ne faut pas vouloir bruler les étapes pour les jeunes, je ne suis pas inquiet pour eux.
CC Etupes 2019 | © Emile Canal
Qu’attends-tu de 2019 ? Tu as dans un coin de la tête l’idée de passer à l’échelon supérieur ?
2019 sera une année importante. Si je ne passe pas à la fin de la saison, ce sera sûrement la dernière année à faire du vélo à 100%.
Sur quels points vas-tu axer ton travail pour parvenir à tes objectifs ?
Je suis un mec qui fait les choses à fond dans le travail ou dans la vie personnelle, je ne suis pas un feignant. Je suis un bosseur.
Quelles sont tes courses à venir ?
Je vais enchainer deux grosses courses, le GP de Lilliers en classe 2 et la Coupe de France après.
Si tu devais changer une chose dans le cyclisme français, ce serait quoi ?
Je laisse les idées aux personnes concernées, le boulot de la FFC.
Par Maëlle Grossetête