Tu réalises un bel exercice 2017, dès ta première année chez les espoirs. En effet tu remportes Manche-Atlantique, le Tour du Lot-et-Garonne et les Boucles dingéennes. Quelle analyse fais-tu de cette saison ?
Mon année 2017 a été très bonne, j’ai su être régulier tout au long de la saison, ce qui n’est pas toujours facile. J’ai même été stagiaire chez Direct Energie dans l’été, tout ça était plutôt inattendu pour moi mais très plaisant. Maintenant c’est du passé et mes attentes ont évolué.
Comment s’est déroulée ta préparation hivernale ? As-tu fais des stages ? Quelles activités as-tu fais ?
Ma préparation hivernale s’est bien déroulée, j’ai un peu moins roulé que l’an dernier mais avec plus de spécifique. J’ai conservé mes deux stages d’une semaine ainsi que des séances de musculation et de natation. Je suis aussi allé au ski avec l’équipe de France, c’était une première pour moi, j’ai adoré !
Tu entames ta deuxième saison avec la DN 1 du Vendée U, racontes-nous la vie dans l’équipe entre les coureurs et les encadrants ?
La vie dans l’équipe est très bonne cette saison encore comme en attestent les résultats. Il y a déjà cinq coureurs différents qui ont remporté une course à l’issu du mois de février. Chacun cherche à rendre la pareille à l’autre, c’est génial. Le groupe est soudé et très homogène. Le staff nous met dans les meilleures dispositions pour être le plus performant possible. Le petit plus cette année c’est le cyclus et le bikefitting.
As-tu déjà testé les freins à disques ? à ton avis, les pros les utiliseront ils tous un jour ?
Sur route je n’ai jamais testé les freins à disques sur une vraie sortie. Les pros les utilisent déjà sur certaines courses, par exemple Direct Energie sur Paris-Roubaix. Je n’ai pas vraiment d’avis fondé sur la question mais avec le nombre de courses qui se jouent dans les descentes, je pense que les disques vont devenir de plus en plus récurrents dans le peloton. L’inconvénient reste le changement de roue.
Comment fonctionnes-tu avec ton entraîneur ? est-ce quelqu’un de l’équipe ou pas ? as-tu un contact avec lui tous les jours ou pas ?
J’ai dû changer d’entraîneur cet hiver car le Vendée U voulait centraliser les entraineurs. Je remercie Tony Josselin pour tout ce qu’il a fait pour moi et pour ce qu’il continue de m’apporter. Maxime Robin est donc mon nouvel entraîneur, les techniques d’entraînements sont quelques peu différentes mais pour l’instant c’est plutôt correct. Je suis souvent en contact avec lui tant sur les courses qu’en dehors.
Penses-tu que la Coupe de France DN 1 reflète les différents types de coureurs en proposant un choix assez varié au niveau des parcours ?
Non justement je trouve que la Coupe de France propose trop de parcours pour les sprinteurs, déjà que la course est cadenassée car tout le monde compte ses points, alors en plus si les parcours sont faciles… Ils ne sont pas assez exigeants hormis le Pays Roannais l’an passé. Le Tour du Lot et Garonne a disparu de la Coupe de France DN 1 à cause des clubs de DN 1 alors que c’était une superbe course, une sorte de « Strade Bianche amateurs ». Il manque aussi des chronos pour les rouleurs.
On est seulement début mars et tu as déjà remporté le Circuit de l’Essor et pris la seconde place des Boucles de l’Essor. Es-tu satisfait de ton début de saison ? de ton état de forme ?
Le début de saison est correct, le premier week-end a été très bon et depuis c’est plus difficile. Les sensations ne sont pas régulières, en plus je suis tombé malade en début de semaine dernière. Il y a encore le temps de mettre en route, de toute façon, la saison débute réellement à Manche-Atlantique.
Puisque tu en parles, seras-tu au départ de Manche-Atlantique ce week-end ? Dans quel état d’esprit abordes-tu la course ?
Evidemment que j’y serai, j’ai même hâte d’y être, j’aimerai faire une belle course. Je vais avoir la pancarte mais j’ai déjà gagné l’an dernier alors si certains ne jouent pas le jeu, je n’hésiterai pas à enterrer quelques favoris aux bénéfices de mes coéquipiers.
Quelles sont tes ambitions pour cette année ?
J’aimerai être régulier comme l’an passé avec quelques pics de forme et gagner une course en classe 2.
Quel est ton péché mignon ?
Contrairement à beaucoup, je n’aime pas les fast-foods. Par contre je suis assez gourmand pour toute sorte de gâteaux ou de pâtisseries. En ce moment c’est la saison des bottereaux et pourvu qu’elle dure !
Si tu veux faire des remerciements, n’hésites pas.
Je voudrai remercier ma famille, le CREF de la Roche sur Yon avec Richard Tremblay notamment, mes amis et l’ensemble de l’équipe Vendée U pour leurs soutiens et ce qu’ils m’apportent.
Par Maëlle Grossetête