Cette saison tu comptes de nombreuses places d’honneur, 2ème sur le Circuit de l’Essor, 4ème du classement général de la Ronde de l’Isard et du Tour du Maroc, 6ème de Paris Mantes, 8ème de la Flèche Ardennaise… Quel bilan tires-tu dans l’ensemble ?
Pour le moment le bilan est satisfaisant, j’ai énormément couru en cette première partie de saison avec déjà plus de 50 jours de courses, dont une quarantaine en classe 2. Ce sont des courses exigeantes où il est plus difficile de performer, mais elles sont très importantes puisqu’elles permettent de se former au métier de coureur cycliste, de prendre des automatismes et surtout de progresser physiquement. Etre régulier c’est bien, mais j’aimerai aussi gagner.
Tu viens de conclure le Tour d’Italie Espoirs à la 34ème place, comment s’est déroulée cette course ?
Je suis arrivé un peu fatigué en Italie, avec un bel enchaînement avant; la Ronde de l’Isard, Plumelec, Chateaulin et la Course de la Paix U23. Je m’attendais à une course difficile et ça a été le cas. Il y avait un gros plateau et un parcours exigeant, je dirais que c’était l’épreuve la plus relevée de notre calendrier. Nous étions venus pour tenter de gagner une étape, malheureusement ça n’a pas été le cas mais nous avons été acteurs surtout en seconde partie de Giro. Nous avons réussi à être en surnombre dans les échappées mais aucune d’entre elle n’a été en mesure de se jouer la gagne.
Quel sera ton programme pour les semaines à venir ?
A vrai dire je ne sais pas vraiment, je n’en ai pas trop discuté avec mes directeurs sportifs. Généralement, le mois de juillet est relativement calme. Nous partirons tous en stage à la montagne avec Direct Energie pendant le Tour de France à la mi juillet.
A moins de 10 jours du championnat de France, quel est ton état d’esprit avant cette course ?
A ce jour nous ne connaissons pas la composition de l’équipe qui sera au départ, il y 6 places et c’est toujours un casse tête de choisir les coureurs qui représenteront le Vendée U sur le Championnat. Une chose est sûre, c’est que l’équipe fera le déplacement pour aller chercher le maillot tricolore, nous avons de bonnes cartes selon chaque schéma de course.
Penses-tu que le parcours peut te convenir ?
Nous avons repéré le parcours à l’occasion de Paris-Mantes en Yvelines, pour moi il est plus difficile que celui de l’an passé à Saint-Omer. La bosse du circuit peut faire la différence au fil des tours, d’autant plus que le retour sur Mantes est usant, on devrait assister à une course de mouvement. Je pense que ce scénario me conviendrait plutôt bien.
Peux-tu nous parler de l’ambiance au sein du Vendée U, qui truste les podiums ?
L’ambiance dans l’équipe est toujours très bonne, c’est très familial, on partage énormément de moments ensemble que ce soit sur le vélo mais surtout en dehors. Nous sommes de très bons potes.
Selon toi, les parcours de la Coupe de France DN.1 sont-ils assez variés ? Permettent-ils a tous types de coureurs de s’illustrer ?
Je pense que les parcours en Coupe de France DN 1 sont très variés, plusieurs épreuves correspondent bien aux puncheurs comme la Sportbreizh ou le GP de Vougy, d’autres plus pour les sprinteurs avec Luneray et il y a aussi des contres-la-montre. Il manque peut-être une épreuve de montagne, mais je crois que le problème des Coupes de France vient surtout de la manière dont elles sont courues, il y a énormément de marquage entre les formations, que ce soit en haut ou en bas du tableau. Le meilleur exemple reste le Grand-Prix de Luneray, qui de l’extérieur passerait inintéressant.
L’été arrive, avec les grosses chaleurs, aimes-tu rouler dans ces conditions ? Ou tu es plus à l’aise dans le froid ?
Oui j’aime cette période, elle me réussit plutôt bien chaque année, les fortes chaleurs elles, ne me dérangent pas vraiment. Je préfère mille fois ça au froid du début de saison.
Si tu veux rajouter des choses, ou faire des remerciements, n’hésites pas.
Très bien, c’est l’occasion de remercier ma famille, mon entraineur Paul Brousse, l’ensemble du Vendée U, coureurs et staff pour l’investissement et tout le travail qu’ils font pour nous. Ainsi que toutes les autres personnes qui me suivent de près ou de loin.
Par Maëlle Grossetête