Team Cycliste Azuréen. Les clubs de la Côte d’Azur s’unissent pour être plus forts en Division Nationale. C’est ainsi que le Sprinteur Club de Nice et le Vélo Sport Hyérois ne feront désormais plus qu’un au niveau Elite sous l’appellation du Team Cycliste Azuréen. L’équipe a officiellement été créée au début du mois et devrait évoluer en Division Nationale l’an prochain. Reste à savoir si l’équipe sera admise en DN2, où évoluait le SC Nice en 2016, ou si elle devra se contenter de la DN3, division dans laquelle courrait le VS Hyérois l’an dernier. La nouvelle entente a déjà dévoilé son nouveau maillot dont les couleurs symbolisent à la perfection la région. Le bleu azur est relevé par une touche de jaune soleil.
Circuit des Plages Vendéennes. Réduite à cinq manches l’an dernier après l’annulation de la manche inaugurale en raison des conditions météo, le Circuit des Plages Vendéennes a désigné ses six rendez-vous. La saison démarrera donc officiellement le samedi 11 février à Fougeré. Le challenge disputé aux points se terminera le dimanche suivant à Noirmoutier, la manche qui fut annulée en raison du mauvais temps l’an dernier. Entre-temps, les coureurs se rassembleront à Saint-Jean-de-Monts le dimanche 12, à Chantonnay le mardi 14, à la Mothe-Achard le jeudi 16 et à Challans le samedi 18. La dernière édition avait tourné au bras de fer entre les hommes du Vendée U et du CM Aubervilliers. Si les Franciliens n’avaient pas démérité en remportant trois manches (deux pour Kevin Le Cunff, une pour Thomas Brebant), les Vendéens n’étaient pas en reste avec les victoires de Simon Sellier, de Charles Herbert au général, mais surtout celle de Thomas Denis à Notre-Dame-de-Monts où le Vendée U avait placé dix hommes aux dix premières places.
ZLM Tour. Confronté à la perte d’un de ses sponsors, Roompot qui s’était engagé il y a deux ans, le ZLM Tour s’organisera l’an prochain sur une seule journée. La manche de Coupe des Nations se déroulera donc le 15 avril à Goes, le même jour que Liège-Bastogne-Liège Espoirs. Cette année, la manche avait été largement dominée par les coureurs norvégiens qui avaient placé quatre représentants aux quatre premières places (dont le futur champion du monde Espoirs Kristoffer Halvorsen) après leur domination sur le contre-la-montre par équipes. Cette situation d’un ZLM Tour organisé sur une journée ne devrait pas perdurer dans le temps. C’est du moins le souhait affiché par les organisateurs qui espèrent pouvoir atteindre leur objectif dès l’an prochain. Peut-être pourront-ils être aidés en cela par leur nouveau sponsor Lidl qui s’est engagé pour une durée indéterminée.
3 questions à… Vincent Graczyk
Vincent, tu as remporté en décembre dernier le Tour de Madagascar. Mais tu es un habitué des courses africaines.
Effectivement, c’est la première fois que je remporte le Tour de Madagascar. C’était ma quatrième participation et j’ai déjà terminé deux fois 2ème. J’avais à cœur de gravir la plus haute marche du podium. C’est chose faite et je suis le plus heureux ! Au total, j’ai couru 21 fois en Afrique. C’est un peu ce qui ponctue ma saison. Je me fixe trois courses en Afrique dans l’année. J’essaye de m’y préparer au maximum pour prendre du plaisir et essayer d’être compétitif pour faire un résultat.
En comparaison avec le Tour du Congo et du Burkina Faso, comment trouves-tu celui de Madagascar ?
Le Burkina Faso c’est une course UCI donc ce n’est pas vraiment comparable. C’est un peu mieux encadré par les organisateurs de course. On vient en Afrique pour vivre de petites aventures et parfois à Madagascar il y a des petites choses qui font que c’est un peu plus exotique qu’un Tour du Cameroun ou un Tour du Burkina Faso où tout est cadré. Et c’est aussi ce qu’on vient rechercher, quitter la France, l’Europe et venir vivre une aventure ici.
Que penses-tu du public malgache en comparaison du public français ?
Ce n’est pas comparable. On est dans un pays pauvre, ce qu’ils recherchent avant tout c’est de faire la fête autour du vélo. Le vélo vient dans leur village donc ils sont contents de voir les coureurs. Et même s’ils ne connaissent peut-être pas les coureurs malgaches ou européens, ils sont là pour nous encourager et ça met du baume au cœur. On a de moins en moins de monde dans les courses en France et c’est terrible, c’est malheureux. Là on a des sourires sur le bord de la route, autour du circuit ou des villages qu’on traverse et c’est extraordinaire. On vient aussi chercher ça à chaque fois qu’on vient en Afrique.
Propos recueillis par Sjors Beukeboom et retranscrits par Clémence Ducrot.