David Chopin, César Bihel, Gwenaël Simon, Simon Gouédard, Vincent Ragot et Yann Botrel. Ces six noms là n’ont pas été écrits par hasard, non. Ce sont ces six coureurs qui ont obtenu les résultats suffisants pour représenter la Bretagne à la « Mi-Août ». Une tâche qu’ils ont réussie brillamment. Mais comment ont-ils réussi à placer deux coureurs dans le top 10, à être l’une des deux seules équipes à n’avoir eu aucun abandon avant le dernier jour ? Explications avec une équipe où l’humour et la bonne humeur sont constants au quotidien.
Guerlesquin-Guerlesquin, dernière étape de la Mi-Août en Bretagne 2011. David Chopin est cinquième au général, à 1 minute de la première place; il a également terminé troisième de la première étape et deuxième le troisième jour. César Bihel n’est pas très loin, il est 8ème. Vincent Ragot s’est fait remarquer en prenant part à l’échappée du jour la veille à Poullouäen. Bref, sur la Mi-Août, l’équipe bretonne est pleine de réussite. Pour Yann Botrel, cette sélection est une première : » Et oui, c’est ma première ! C’est un honneur de porter ce maillot, une véritable reconnaissance « . Une sélection en équipe de Bretagne, ça se respecte ! Et c’est ce que font ces six hommes. Dans la bouche de chacun d’entre eux, les mots qui ressortent le plus sont » Honneur » et » Reconnaissance « . L’explication avec David Chopin : » Faire la Mi-Août avec l’équipe de Bretagne, c’est fort. Les gens nous encouragent, on entend » allez les bretons ! » pendant la course, ça fait toujours plaisir ! « . Pour César Bihel, c’est simple, si le maillot breton, ça se respecte, il se mérite aussi ! » C’est la récompense de mon bon début de saison et de ma saison tout simplement, c’est un plaisir. De plus on sait qu’on ne peut pas échapper à cette sélection si l’on veut aller plus haut, comme en équipe de France par exemple, c’est un passage obligatoire. « .
Quand on leur demande ce qui fait leur succès sur cette Mi-Août, » Une bonne équipe, un bon staff qui trouve les bons mots pour nous motiver « pour Yann Botrel. L’équipe, c’est vrai que les meilleurs bretons sont réunis sous les mêmes couleurs. Et pour le staff, comme le dit David Chopin, » Ils croient en nous depuis le début, plus que nous-mêmes. « . Un soutien sans faille de la part des mécanos, directeurs sportifs, qui plaît à ces six coureurs et qui leur permet de réaliser de belles choses. Ce qui fait également la force de l’équipe de Bretagne, c’est la bonne ambiance qui règne entre les six coureurs : on rit, on se chambre beaucoup, et au final, sur le vélo, ça sert ! » On sait qu’on peut compter sur eux, et eux savent maintenant qu’ils peuvent compter sur moi. « dixit David Chopin. En effet, c’est bien plus simple de se sacrifier pour une personne que l’on apprécie que pour un coureur avec qui le courant ne passe pas, non ? En ce dimanche matin, ça provoque à Guerlesquin ! David Chopin et César Bihel s’envoient des piques : respectivement 5ème et 8ème du général, quelle est leur tactique ? » Je pense qu’on va s’attaquer, car César n’est pas très loin de moi encore, rien n’est joué, je crois que je dois le distancer dans le Ponthou ! « pour Chopin ; » Ce sera celui qui pliera le dernier qui gagnera ! » selon Bihel. Rire général. Au final de l’étape, César Bihel termine quatrième. Mieux classé que Chopin lors de l’étape, ce dernier le dépasse au classement final. Sans rancune ? – Mathilde L’Azou