Chaque mois, Nicolas Queyranne (AVC Aix-en-Provence) nous fait vivre de l’intérieur le fonctionnement d’un des meilleurs clubs amateurs français ainsi que son quotidien.
Nicolas, tu as rejoint cette année l’AVC Aix-en-Provence, comment ce choix s’est-il fait ?
J’étais en contact depuis pas mal de temps avec le club, et cela depuis la catégorie des Juniors. J’avais un réel besoin de revenir dans ma région après avoir vécu à Chambéry pendant trois ans, pour mes études notamment, et c’est donc par logique que j’ai rejoint le club d’Aix-en-Provence.
L’intégration au sein d’une nouvelle équipe s’est-elle déroulée rapidement et facilement ?
Oui, cela s’est bien déroulé. Je connaissais déjà pas mal de coureurs et pour ce qui est du manager de l’équipe, Jean-Michel Bourgain, il a su me mettre à l’aise tout de suite.
Vous avez effectué des stages hivernaux pour mettre en place un esprit de groupe avant les premiers rendez-vous de la saison…
On a eu une journée tous ensemble au cours de laquelle nous avons fait du VTT autour d’Aix en novembre, pour que chacun s’intègre au groupe. Puis en décembre nous avons fait nos premiers tours de pédales ensemble sur la route avec un stage de trois jours au Vigan où nous avons notamment abordé la saison 2011 : programme de courses, distribution de vêtements.
Quel sera le matériel mis à ta disposition ?
Nous courrons cette année sur des vélos Specialized Tarmac SL3, équipés en Campagnolo Chorus. Les roues sont également de chez Campagnolo et les pédales sont les Look Kéo.
Le changement de matériel, notamment de vélo, est-il un handicap en début de saison ?
Je pense que ça pouvait l’être dans le passé mais maintenant les géométries des cadres sont à peu près toutes similaires, donc non ça ne pose pas vraiment de problèmes il faut simplement être prudent au début, ne pas faire de sorties trop longues ou intensives sur un matériel que l’on découvre.
Quel sera ton calendrier de courses pour cette saison sous tes nouvelles couleurs ?
Le calendrier est bien garni, nous avons beaucoup de courses en Classe 2, et notamment des courses à l’étranger. Le programme est composé en accord entre les attentes des dirigeants et les souhaits des coureurs.
Avec quels objectifs as-tu abordé cette saison ?
Actuellement je suis dans une phase de préparation, mes objectifs arriveront un peu plus tard. Les premières courses vont surtout me permettre de voir le physique dans lequel je me situe et monter en intensité jusqu’à mes objectifs printaniers avec entre autres le Rhône-Alpes Isère Tour.
Envisages-tu un passage dans une équipe professionnelle ?
Oui ça reste l’objectif principal, mais je ne me mets pas de pression non plus à ce niveau. Si cela doit se faire, ce sera naturellement si les résultats suivent dans les mois à venir.
Grâce au partenariat qui existe entre l’équipe professionnelle Cofidis et l’AVC Aix, as-tu pu participer à leur stage hivernal ?
En effet, les deux formations sont très liées, ce qui m’a permis de passer trois jours courant janvier aux côtés des coureurs pros à Saint-Aygulf, dans le Var. Ca a été sympa de côtoyer les coureurs pendant ces quelques jours où l’ambiance était relativement bonne! Côté sportif cela m’a également permis de rouler dans de superbes conditions climatiques et j’ai pu participer aux exercices du groupe avec l’encadrement dont les professionnels bénéficient comme les kinés, mécaniciens, diététiciens…
L’hiver chez les cyclistes est synonyme de trêve, comment gères-tu cette période ?
Un peu comme tous les cyclistes je pense, c’est-à-dire avec des séances de musculation en salle, de piscine, de VTT, ainsi que du vélo de route mais en petites quantités. Pas de course à pied pour moi, je n’aime pas vraiment cela !
As-tu un entraîneur personnel ?
Oui, en la personne de Lionel Reynaud, qui a une bonne expérience dans ce domaine. Je roule très souvent seul et quelquefois avec un ami qui fait du vélo en 2ème catégorie. Il y a très peu de cyclistes dans la région d’Avignon. Cela ne me dérange pas du tout, je dirais même qu’au contraire je travaille certainement mieux seul.