Ski de fond l’hiver au CCF | © Daniel Sarraillon
Pour commencer, comment se passe ton début de saison ? Es-tu satisfait ?
Mon début de saison se passe plutôt bien, on a bien bossé cet hiver à Chambéry et sur les premières courses le collectif tourne bien. Les sensations arrivent petit à petit, j’espère que ça va continuer dans ce sens au fil des week-ends.
Tu attaques ta deuxième saison avec le CCF. Qu’as-tu appris lors de ta première année ?
Ma première année avec le CCF n’a pas été facile avec beaucoup de charges de travail qui ont eu du mal à passer. Maintenant j’arrive à encaisser les charges et j’ai beaucoup appris autour des gars comme Aurélien Paret-Peintre ou Anthony Jullien à courir chez les élites.
Quelle est la plus grande différence que tu as pu noter entre les juniors et les courses élites ?
La plus grande différence c’est le niveau sur la course, le peloton est très homogène et il faut courir très juste, avoir une bonne lecture de la course pour pouvoir prétendre à gagner une élite. En plus de l’entrainement pour être performant, l’équipe devient un paramètre clé pour une victoire.
Lucas Meunier dans sa 2ème année avec le CCF | © CCF
Ton rôle dans l’équipe a-t-il évolué ? En quoi consiste-t-il ?
L’an dernier j’ai souvent été équipier car je n’avais pas le niveau sportif pour prétendre à gagner une compétition. Cette année je pense avoir bien progressé, on est encore tôt dans la saison pour définir mon rôle mais il se montrera au fur et à mesure des courses.
Comment était l’ambiance lors des regroupements hivernaux avec les nouveaux coureurs de l’effectif ? et le staff ?
L’ambiance est top, on s’entend tous très bien et le travail est de bonne qualité. On sait pourquoi on est là, on s’investit tous à fond pour progresser et être vite au niveau.
Parle-nous de la relation avec ton entraîneur. Tu roules avec ? Qu’est-ce qu’il t’apporte ?
Avec Clément Dupuis mon entraîneur, on s’entend bien. C’est une personne investie à 100% dans ce qu’il fait, je lui fais totalement confiance et j’adore sa façon de voir les choses tant dans l’entrainement que sur les courses. Je roule avec lui de temps en temps quand il a un peu de temps (sourire).
Lucas Meunier aux côtés d’Anthony Jullien | © Florian Verne
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le cyclisme ? et ce que tu détestes ?
Ce que j’aime le plus, c’est l’aspect collectif du cyclisme et tout le travail à mettre en place pour briller. C’est un sport très difficile où il y a énormément de paramètres qui amènent à la performance, et ça j’adore. Ce que je déteste le plus, c’est les jours sans.
Une semaine type avec l’école et les entraînements, ça ressemble à quoi ?
Je suis en DU Métiers des Sports à Chambéry et j’ai cours du lundi au jeudi. C’est rare d’avoir les mêmes semaines mais si je devais donner un exemple ce serait celui-là : repos le lundi, musculation le mardi, du travail spécifique mercredi, une sortie longue le jeudi, de la force le vendredi, puis déblocage le samedi avant la course.
Par Maëlle Grossetête