Dimanche tu t’imposes sur le Flèche de Locminé, comment as-tu construit ce succès ?
Au départ je ne pensais pas vraiment à la victoire, je sors d’une semaine de coupure avec un seul entraînement en 6 jours et en plus nous étions que 5 coureurs du Vendée U au départ, alors que certaines équipes de DN 1 étaient composées de 12 ou 13 éléments. J’ai été patient jusqu’au circuit final, avant de commencer à bouger. Avec mes coéquipiers, nous avons décidé de jouer ma carte, Mathieu Burgaudeau et Quentin Fournier m’ont parfaitement placé au dernier virage et j’ai lancé mon sprint au 350 mètres, c’était long mais ça a tenu.
Par quelles émotions es-tu passé durant la course ?
J’étais plutôt décontracté jusqu’au circuit final puisqu’on courait sans pression. Ensuite, l’approche d’un sprint est toujours très stressante et tendue. Mais cela en valait la peine car j’ai ressenti beaucoup de joie de lever les bras, et de récompenser le travail de l’équipe.
Le Vendée U gagne beaucoup, vous êtes un groupe fort et homogène. Comment est l’ambiance au sein de l’équipe ?
On est un groupe familiale, tous les ans les plus anciens transmettent aux nouveaux, et les liens se créés naturellement. Personnellement je me sens super bien dans l’équipe, ce ne sont pas juste des coéquipiers mais vraiment des copains, chaque week-end on est content de se retrouver.
Quel sera ton programme pour les semaines à venir ?
Ce week-end je vais enchaîner deux classiques bretonnes : Bousquet et Guegon, avant de prendre le départ de deux jolies classe 2, avec le Triptyque Monts et Châteaux et le Tour du Maroc.
Selon toi, est ce que les circuits de la Coupe de France DN 1 permettent à tous les types de coureurs de s’illustrer ?
Globalement je pense que oui, il manque peut-être un contre-la-montre par équipes qui illustre bien ce qu’est le cyclisme : un sport individuel qui se court en équipes. Pour ma part je trouve qu’une épreuve avec des secteurs pavés serait la bienvenue, cela donne toujours des courses sympas.
Quelles sont tes ambitions pour cette saison ?
D’abord je voulais gagner en élites, j’ai pu lever les bras deux fois, alors maintenant j’aimerai enchaîner les gros résultats sur ce type de courses, et également être performant sur les classes 2. On a un super programme cette année, avec amplement de quoi s’exprimer. Je pense notamment à Paris-Roubaix, j’adore cette course, même s’il faut une part de réussite le jour J.
Quel coureur te fait rêver ?
J’étais fan d’Andy Schleck, sinon j’aime les coureurs qui jouent et s’amusent sur leur vélo, qui sont loin de l’image stéréotypée du routier classique. Par exemple, Sagan ou Alaphilippe font énormément de bien à notre sport.
Quel est ton péché mignon ?
J’en ai beaucoup, mais je dirais une bonne raclette entre amis (sourire).
Si tu veux rajouter des choses, ou faire des remerciements, n’hésites pas.
Je souhaite simplement remercier le staff du Vendée U qui nous met dans de superbes dispositions tous les week-ends. On a juste à s’exprimer en courses.
Par Maëlle Grossetête