Décidément, c’est la saison des places d’honneur pour Benoît Cosnefroy. Deuxième des championnats de France amateurs (en juin) puis espoirs (en août), le coureur de la formation Chambéry Cyclisme Formation a échoué de peu à une place sur le podium des championnats d’Europe espoirs. Le futur coureur professionnel de l’équipe AG2R La Mondiale, moins bien placé que ses principaux adversaires dans le dernier virage, s’incline au sprint et doit se contenter d’une quatrième place. C’est le Biélorusse Aleksandr Riabushenko qui est sacré champion d’Europe, devant le Belge Bjorg Lambrecht et l’Italien Andrea Vendrame, au sommet du juge de paix Cadoudal.
L’équipe de France avait pourtant parfaitement contrôlé la journée, se permettant même de jouer une double-carte, avec David Gaudu. Le futur coureur professionel de la FDJ a en effet pris part à une échappée à 40km de la ligne d’arrivée, avant que celle-ci ne soit reprise et que tous les espoirs de sacre européen ne reposent sur Benoît Cosnefroy.
Quatrième, une place qui se satisfait guère le sociétaire de Chambéry, pour son premier championnat international couru sous les couleurs de l’équipe de France : « je suis un peu déçu car j’avais les jambes pour remporter le titre… », a-t-il confié par la suite, en conférence de presse. Benoît Cosnefroy faisait partie des coureurs protégés de la sélection tricolore, dont la tactique pour le final était parfaitement rodée.
Mais le placement du jeune rhônalpin lui a été fatal dans le final, comme il le reconnait volontiers : « nous avions prévu que Valentin (Madouas) m’emmène jusqu’au dernier virage. Nous nous sommes perdus dans le final, mais nous avons pu nous retrouver au pied de la montée de Cadoudal. On a viré un peu loin de la tête. J’étais en cinquième ou sixième position dans le dernier virage, c’était hélas trop loin. Il aurait fallu être mieux placé », confie-t-il, avant de rajouter que « quatrième, c’est une bonne performance mais ce n’est vraiment pas ce qu’on recherchait ».