Aurélien Doléatto sera au Rwanda | © Laurie Descamps
Qu’est-ce que cela représente pour toi de participer au Tour du Rwanda ?
Je ne pensais pas que Pierre-Yves me fasse confiance si tôt dans la saison. Le plan c’était de faire mes preuves, gagner des courses pour ensuite intégrer les sélections tricolores. Il me fait confiance après ce que j’ai eu, c’est vraiment sympa de sa part.
Dans quel état te sens-tu actuellement ?
Physiquement je me suis rassuré ce week-end sur le prix de Brignoles samedi et aux Boucles du Haut Var dimanche, j’avais de bonnes sensations. Dans les quelques bosses qu’ils y avaient je me suis un peu testé, ça allait plutôt bien pour une première course. C’est rassurant pour le Rwanda. Puis mentalement ça suit, je suis motivé à fond pour cette saison.
Comment vis-tu le fait d’être déjà de retour avec l’équipe de France après ce que tu as vécu ?
J’ai vécu une année vraiment galère en 2018, qui aurait pu me priver de pouvoir faire du sport ou même bien pire… Donc oui d’être de retour sur une course d’un tel niveau et surtout avec l’équipe de France, je ne pensais pas que ça allait arriver.
Quelles seront les ambitions collectives de l’équipe de France ? et personnellement ?
Pour l’équipe je ne pense pas que l’on fera le général, mais viser des étapes. Personnellement je ne sais pas trop comment seront les sensations, à cette époque de l’année je ne suis jamais en forme. J’ai changé mon entrainement cet hiver, j’espère que je marcherai là-bas.
As-tu dû faire des vaccins avant de partir ? Si oui, le(s)quel(s) ?
Oui celui de la fièvre jaune.
Quelles sont les conditions d’hébergement ? de restauration ? Il y a des précautions à prendre en particulier ?
C’est une grosse course, une classe 1 avec des équipes professionnelles. Niveau hébergement ça doit être bien normalement. Je ne suis jamais allé dans un pays comme ça, c’est totalement l’inconnu. Du côté de la restauration, tout est géré par l’organisation mais il faut faire attention à certains aliments comme la viande rouge et les aliments lavés à l’eau car elle n’est pas potable. On va donc boire que de l’eau dans des bouteilles en plastique fermées.
Aurélien Doléatto sera au Rwanda 2 | © Laurie Descamps
Comment est l’ambiance au sein de l’équipe ?
Ils sont tous motivés pour cette course, c’est rare d’aller dans ces pays, sans ça je n’y serai peut-être jamais allé de ma vie. C’est une grosse épreuve avec du niveau et de belles équipes, ça va être bien, une bonne expérience à prendre. J’ai fait un stage avec presque tous les mecs de l’équipe sauf Valentin, je ne le connais pas. Simon je le connais très bien, on court ensemble depuis minimes. L’ambiance va être bonne.
A quoi vous attendez-vous pour la première étape ?
La première étape n’est pas très dure mais dans les 15 derniers kilomètres il y a une bosse de 2 kilomètres à faire trois fois et l’arrivée sera au sommet, alors ça peut faire mal. Il faudra faire attention et pourquoi pas lancer un gars comme Simon, c’est une arrivée de puncheur je pense.
Que peut-on te souhaiter pour ce Tour du Rwanda ?
De la force pour ces 8 jours, car avec le dénivelé il en faudra.
Par Maëlle Grossetête