Le parcours de la 76ᵉ édition du Critérium du Dauphiné, qui se tiendra du 2 au 9 juin prochain, a été dévoilé ce jeudi matin.
Ce jeudi matin, à l’hôtel de Région de Lyon, le parcours de la 76ᵉ édition du Critérium du Dauphiné a été dévoilé en présence du président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez et de Christian Prudhomme. Après le coup d’envoi qui sera pour la première fois donné depuis le département de l’Allier, à Saint-Pourçain-sur-Sioule, la semaine de course sera marquée par des temps forts, dont le chrono du mercredi à Neulise dans la Loire, avant de se diriger vers un combat de grimpeurs dans les Alpes, s’achevant au Plateau des Glières le dimanche après-midi. De nombreux favoris du Tour de France ont déjà réservé leur place dans le peloton, dont le tenant du titre Jonas Vingegaard, mais aussi Primoz Roglic et Remco Evenepoel. Le match pourrait aussi inclure Jai Hindley, Aleksandr Vlasov, Mattias Skjelmose, Sepp Kuss, Juan Ayuso ou Tao Geoghegan Hart.
Le parcours du Critérium du Dauphiné 2024
Dimanche 2 juin / 1ʳᵉ étape : Saint-Pourçain-sur-Sioule → Saint-Pourçain-sur-Sioule (174,8 km)
Rien ne sera négligé dans les états-majors des formations les plus en vue, y compris dès la première étape à Saint-Pourçain-sur-Sioule, où le premier maillot de leader devrait être porté par un sprinteur.
Lundi 3 juin / 2ᵉ étape : Gannat → Col de la Loge (142 km)
Ce ne sera probablement plus le cas dès le lendemain, l’enchaînement musclé des 25 derniers kilomètres avant d’atteindre le col de la Loge offrant une première occasion d’afficher sa force, à défaut de créer de gros écarts.
Mardi 4 juin / 3ᵉ étape : Celles-sur-Durolle → Les Estables (181,2 km)
La hiérarchie pourrait ensuite être bousculée par un solide groupe d’échappés dans l’étape casse-pattes des Estables, par-delà les reliefs des départements du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire.
Mercredi 5 juin / 4ᵉ étape (CLM individuel) : Saint-Germain-Laval → Neulise (34,4 km)
Et dans des proportions encore plus importantes sur le contre-la-montre de Neulise, avec une distance de 34,4 kilomètres qui met en appétit les gros rouleurs.
Jeudi 6 juin / 5ᵉ étape : Amplepuis → Saint-Priest (200,2 km)
Une autre scène de sprint est à prévoir sur la ligne droite d’un kilomètre de Saint-Priest, en périphérie de Lyon.
Vendredi 7 juin / 6ᵉ étape : Hauterives → Le Collet d’Allevard (173,2 km)
Avant d’attaquer un triptyque des cimes dont le coup d’envoi sera donné à Hauterives devant le Palais idéal du Facteur Cheval, un site désigné pour le lancement de projets d’envergure. Ce jour-là, il faudra escalader le col du Granier, puis monter au Collet d’Alevard après 11,1 km à 8,1 % de pente moyenne.
Samedi 8 juin / 7ᵉ étape : Albertville → Samoëns 1600 (145,5 km)
Les chiffres du lendemain sont encore plus saisissants, avec 4 268 mètres de dénivelé positif sur une distance de 145,5 km : les ascensions classiques au col des Saisies, puis des Aravis et de la Colombière, précéderont la surprenante côte d’Arâches et l’inédite montée à Samoëns 1600. Il y a une option à prendre pour le titre dans la station haut-savoyarde, mais il sera encore possible de faire vaciller le leader au matin de la dernière étape.
Dimanche 9 juin / 8ᵉ étape : Thônes → Plateau des Glières, 152,5 km
Si l’ambiance est au soulèvement au départ de Thônes, un coup de force peut débuter dès la montée au col de la Forclaz de Montmin, puis se prolonger en deuxième partie d’étape dans l’ascension au Salève, avant de faire les comptes au Plateau des Glières. C’est sur ce versant que Julian Alaphilippe avait remporté l’étape finale du Tour de l’Avenir 2013.