Stéphane Tempier vainqueur du Roc d’Azur 2018 | © ASO / Aurélien Vialatte
Stéphane, avais-tu préparé spécifiquement cette course?
Spécifiquement c’est un grand mot parce que dimanche dernier je faisais un trail du côté du Gap et « un kilomètre vertical ». Il faut toujours se remettre musculairement de ces efforts, je ne savais pas trop dans quelle condition j’étais exactement. Je voulais juste me préparer en me faisant plaisir dans d’autres sports. J’ai encore fait une séance jeudi où j’ai fait des efforts assez intenses comme on peut connaître en cross-country et je crois que c’est ce qui m’a servi dans la montée raide juste après le Fournel.
Tu arrives couvert de boue. Comment c’était au niveau du parcours?
Franchement, le plus compliqué c’est le champ sur l’arrivée. Ca colle et il y a beaucoup d’ornières. Au sprint ça aurait été un vrai carnage. Tout ce qui est dans le massif c’était mieux qu’au sec: il y avait plus de grip dans les virages, on s’amuse mieux en descente.
Comment as-tu trouvé l’ambiance cette année?
Toujours aussi sympa ! Il y avait peut-être un peu moins de monde sur le parcours à cause de la sécurité et des complications pour monter en voiture. Mais il y avait quand même un super public. C’est toujours une belle course pour terminer l’année. Finir comme ça, sur une victoire c’est vraiment super. A partir de demain ce sont les vacances qui commencent, je termine ma saison sur une bonne note et je vais pouvoir souffler.
Craignais-tu le vent de face dans certaines portions?
Oui. En sortant du petit tunnel avant Saint-Aygulf j’ai compris que j’aurai le vent de face sur la fin du parcours. J’ai fait ce qu’il fallait pour creuser l’écart de ce fait. On m’a dit que j’avais une minute d’avance; il aurait fallu que j’ai une grosse défaillance pour perdre cette avance dans le final.
Avais-tu des indications sur le trio de poursuivants durant la course?
Oui, j’ai su au Bougnon que j’avais 45 secondes d’avance sur eux. Après je n’ai pas eu d’information sur les écarts mais je sentais que j’étais toujours bon dans la bosse de la Gaillarde. Je me suis dit que derrière ça allait se regarder un petit peu. Moi, je ne me suis pas posé de question, j’ai géré mon rythme. Ca a été un avantage pour moi aujourd’hui.
Tu parlais de vacances, quel est le programme maintenant?
Je pars mardi pour Las Vegas et je passerai deux semaines en Californie ! Un programme royal ! (rires).